Les TIC en Aquitaine : une année 2008 entre accélérations et décrochages


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Les TIC en Aquitaine : une année 2008 entre accélérations et décrochages

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 20/11/2009 PAR Solène MÉRIC

Une des accélérations marquantes de l’année 2008-2009 est celle des usages mobiles de l’Internet, en raison notamment de l’arrivée des smart-phones et I-phone en tête. Si l’accès à internet sur mobile concerne 12% des possesseurs de téléphones mobiles en Aquitaine, le chiffre grimpe à 25% chez les 15-29 ans ou les classes supérieures. Parallèlement, la couverture 3G a été multipliée par 3 et concerne désormais 80% de la population. Cela dit un premier risque de fracture se fait jour car on constate que cette couverture 3G privilégie les zones à fortes densité de population et de touristes, au détriment des zones rurales.
Concernant la connexion au sein du foyer, là encore le chiffre augmente, dépassant même les prévisions imaginées. Cette année 800 000 foyers aquitains supplémentaires ont accès à internet, ce qui représente un total de 59% de foyers connectés en Aquitaine.

D’une fracture sur le débit…
Sur les infrastructures, la fracture n’est plus désormais sur l’accès à internet, puisque la quasi-totalité du territoire est couverte, mais sur le débit de cet accès. Près de 30% du territoire ne bénéficie pas du haut débit, et l’écart se creuse encore bien davantage concernant le très haut débit et ce constate, non plus entre zone rurale ou urbaine mais entre quartier ! L’AEC estime en effet que « sans l’intervention des collectivités, l’accès la fibre optique sera demain la nouvelle fracture ».

… à une fracture socio-économique
D’autre part, cette année 2008-2009, intègre un nouvel élément jusque là non constaté : les fractures d’ordre socio-économique. En effet, 4% d’aquitains, jeunes, urbains, ouvriers, chômeurs ou étudiants ont dû abandonner internet, en raison de leur situation financière devenue précaire courant 2008.

L’accompagnement pour l’appropriation des usages
Enfin, concernant surtout les entreprises ou les collectivités, on constate un faible développement des usages en raison d’un manque de connaissance ou de compétence. Ce constat interroge alors sur l’adéquation entre les attentes des entreprises et l’offre des prestations. Selon AEC, une réponse à cette fracture d’usage pourrait être apportée par une sensibilisation et un accompagnement ciblé de ces entreprises ou collectivités. C’est, par exemple, ce que fait l’Agence Landaise Pour l’Informaitque auprès des agents et élus des collectivités locales du département des Landes. Grâce à cet accompagnement, l’appropriation des usages d’internet par les acteurs publics ne cessent d’augmenter. Un seul exemple : 65% des communes landaises équipées d’un site web ont, à destination des administrés, un service dématérialisé des documents administratifs. C’est un bon score car la moyenne régionale n’est qu’à 54%. Cet accompagnement aux développements des usages est donc sans aucun doute un exemple à suivre dans les départements voisins.

Solène Méric

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