Les ostréiculteurs du monde entier en congrès sur le bassin d’Arcachon


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Les ostréiculteurs du monde entier en congrès sur le bassin d’Arcachon

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 27/11/2012 PAR Nicolas César

370 professionnels et scientifiques de 25 pays sont attendus du 28 novembre au 2 décembre. Tous ensemble, ils vont étudier un problème européen : la surmortalité des jeunes huîtres, qui touchent jusqu’à 75% d’entre elles. Ce qui met en péril la pérennité de nombreuses exploitations. « Les huîtres sont, à travers le monde, une ressource fragile qui ne va pas très bien et c’est en grande partie lié aux changements climatiques », explique Sébastien Chantereau, secrétaire général du comité national de la conchyliculture (CNC). En cause, l’acidification des océans, la montée des températures… Des évolutions, dont les huîtres, qui sont de vrais filtres, sont les témoins et les victimes… Depuis 2008, le phénomène de surmortalité s’est accrue, selon les données de l’Ifremer, atteignant 63% en moyenne nationale en 2011. « Après quatre ans de crise, nous avons besoin d’échanger et de bénéficier des retours d »expérience des professionnels pour anticiper les crises à venir », rapporte Olivier Laban, président de la Section régionale conchylicole Arcachon-Aquitaine.

La surmortalité des huîtres, un problème internationalParmi les solutions envisagées : la sélection génétique, en identifiant les familles plus résistantes et en réalisant des plans de croisement permettant le repeuplement et l’amélioration du captage. L’enjeu est de taille. La France est le cinquième producteur mondial d’huîtres avec 130.000 tonnes produites chaque année. Le bassin d’Arcachon, avec 350 entreprises et près de 10.000 tonnes d’huîtres par an, est l’un des principaux producteurs français. Pour les aider à passer ce « cap » difficile, les ostréiculteurs de la Région peuvent compter sur le soutien du Conseil général de la Gironde, qui est un partenaire important de cette première édition internationale, qu’il a financé à hauteur de 12%. La décentralisation en 1982 a confié aux Départements des responsabilités multiples dans le domaine maritime en particulier sur l’ostréiculture. Elles concernent d’une part la gestion et le développement des ports départementaux à vocation pêche et commerce, donc à vocation ostréicole et d’autre part la responsabilité financière en matière de complexes ostréicoles et de bases conchylicoles. L’objectif du Conseil général de la Gironde est d’aboutir à des filières de plus en plus modernes et de participer au renouvellement de la profession. En 2012, le Département a alloué un budget de près de 1,5M€ en fonctionnement, 2,5 M€ en investissement et 600 000€ de subventions directes. A ce titre, l’aide départementale a permis la création ou la transformation de nombreux bâtiments ostréicoles de production ou d’expédition, ainsi que le renouvellement de la flotille ostréicole. Par ailleurs, désormais les établissements d’expédition de coquillages sont en conformité avec les normes européennes et pour les moyens de navigation de gagner en efficacité et sécurité. Les débats promettent d’être riches lors de ce congrès mondial jusqu’au 2 décembre. 

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