Les errances d’une bordelaise d’adoption dans les parcs de Bassens.


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Les errances d'une bordelaise d'adoption dans les parcs de Bassens.

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 20/07/2012 PAR Laura Jarry

Se tromper de chemin.
Cibler le parc Panoramis, c’est obligatoirement passer par le lotissement qui le jouxte. Or le dédale de maisonnettes pourrait faire perdre la tête à n’importe quel campagnard qui n’est pas du coin. Heureusement, les bassenais sont chaleureux et viennent directement vers vous lorsque vous paraissez un peu perdus : « Il n’y a qu’une seule entrée, qui fait aussi sortie, vous ne pouvez pas vous trompez, c’est par là », assure Catherine, une résidente des lieux. « Par là » est une indication assez vague, et le chemin semble assez long. Beaucoup plus loin, une autre bonne âme en train de lire à l’ombre d’un arbre semble prête à aider, ou pas : « Je ne suis pas d’ici, je sais juste qu’on est à Bassens », s’excuse timidement Kaouther.
Elle se trouve pourtant à l’entrée d’un grand parc, avec une vue imprenable sur le port bordelais. Intime, il est vaste, et on s’imagine sans mal pique-niquer ici en famille. A chaque croisement, s’offrent à nos yeux une nouvelle étendues d’herbe, un nouveau belvédère, une mince forêt et quelques montées. Agrémenté de bancs et d’une table de ping-pong en béton, l’endroit semble correspondre au lieu attendu : de longues descentes pour des roulades d’enfants, quelques espaces plats pour des parties de football américain, plusieurs entrées piétonnes pour les riverains et des points de vue imprenables. Les surprises sont même au rendez-vous, en quelques prunes sauvages ; comestibles, puisqu’un lapin aperçu en ces lieux s’est lui-même laissé tenter !

Le Vrai Panoramis.

Mûres du Parc Panoramis

Sur le chemin du retour, on échange quelques prunes avec l’unique promeneur des lieux, André, et on déchante vite. « Elles sont bonnes vos prunes, mais plus petites que chez mon copain, là. Et puis ici c’est le parc Rozin, Panoramis, c’est plus loin, je connais bien, j’y ai un autre copain. » Alors, on reprend la route, et on atterrit finalement au bon parc. Où on se perd également, celui-ci étant rempli de bosquets à mûres (s’y promener en septembre doit être un délice) et comme chacun sait, rien ne ressemble plus à un bosquet qu’un autre bosquet. Heureusement, c’est un ouvrier qui arrête son labeur quelques secondes pour nous venir en aide : « Là, on fait une terrasse, pour avoir un joli point de vue, et on utilise de la verdure et de la pelouse pour faire les joints et recouvrir le tout ».
Se perdre dans les espaces verts de la ville de Bassens, c’est une chose faite. De même que découvrir des coins splendides et isolés en plein cœur d’une cité, discuter avec des inconnus chaleureux et ouverts, et prévoir de revenir en septembre, à la saison des confitures et coulis de mûres.

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