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PUBLIÉ LE 25/08/2010 PAR Olivier DarrioumerleBien qu’il n’ait pas pu voir de « dromadaire à lunette », Dylan a « tout aimé, surtout les Cevals », zozote-t-il. Excitées comme des puces, les filles entourent celle qui a eu droit à un baiser du trapéziste. A l’heure du retour, Dédé, Mado et les autres mamans du Secours Populaire de Bègles se félicitent : « cette fois-ci aucun ne s’est endormi ! »
Son émerveillement : un zèbre sur un tabouret, impassible.
Sous le chapiteau, les enfants semblent hyptnotisés par cette contorsionniste leur souriant entre ses jambes. Puis, à leurs yeux apparaissent d’abord des clones new-âge et un colosse cubain. Mais c’est lorsque les clowns débarquent en fanfare que les enfants hurlent de joie. Au tour des animaux. Face à un éléphant en pied devant lui, un enfant de la loge 12 se raidit, transi de peur. Un numéro plus tard, la tête couverte de confetti, les yeux brillants, il se retourne vers sa maman et derrière son dos tend un doigt vers la piste. Son émerveillement : un zèbre sur un tabouret, impassible, au centre d’un tourbillon de lamas et de chevaux lancés à toute allure.
Monsieur Loyal, costume rouge, baratine quelques minutes pendant que, dans l’ombre, des dizaines de petites mains montent et démontent barres et filets, cordes et balançoires. La troupe chinoise s’élance. Le clou du spectacle. Lors du roulement de tambour, l’impossible semble à leur portée. Leurs bras comme des lianes, ils voltigent d’un point à l’autre du chapiteau. Têtes en l’air et bouches ouvertes, les gamins contemplent les sauts périlleux jetés au dessus du vide. Une soirée qu’ils ne sont pas près d’oublier.
Olivier Darrioumerle
