Les Dieux de « l’Ovinpe » sur le ring central


Simon Cassol

Les Dieux de "l'Ovinpe" sur le ring central

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 15/05/2010 PAR Joël AUBERT

Chaque année les élèves des établissements d’enseignement agricoles concourent pour le titre de meilleur jeune berger de France. Des qualifications ont d’abord lieu au niveau départemental, puis régional, et à l’issue des épreuves deux candidats par région accèdent à la finale nationale qui a lieu au Salon de l’Agriculture de Paris. Le concours se déroule en cinq épreuves, un jury attribue une note à chaque élève selon une grille d’évaluation établie en fonction des brebis sélectionnées. A l’issue des épreuves, l’élève ayant obtenu le meilleur total remporte le concours. Vendredi après-midi, des élèves des lycées agricoles d’Oloron Sainte-Marie (64) et de Bazas (33), ainsi que du CFA de Sainte Livrade (47), ont donc participé à une « Ovinpiades » fictive afin de faire découvrir au public ce drôle de concours. Trois épreuves étaient au programme : la note d’état corporel (évaluer l’état d’engraissement d’une brebis par une note de un à cinq), l’épreuve de tri (séparer les brebis marquées par une croix des autres brebis, en un minimum de temps, grâce à un couloir séparé en deux par une porte de tri), et le parage des onglons (l’animal est introduit dans une cage de renversement afin qu’on lui taille les ongles, pour éviter les inflammations ou les infections).

Allier tradition et modernité
C’est le champion régional qui a remporté le concours devant douze concurrents (dont deux filles), mais la victoire est secondaire, les enjeux réels sont ailleurs. En effet cette manifestation, à l’initiative du lycée agricole de Montmorillon dans la Vienne (86), est surtout un outil de communication pour mettre en valeur la filière ovine et le métier d’éleveur ; mais également un moyen pour renouveler les générations des éleveurs agricoles. A long terme, l’objectif est également d’étendre la compétition à l’échelle européenne. Ce métier ancien ne bénéficie pas vraiment d’une image valorisante aux yeux des jeunes générations, mais vit paradoxalement une modernisation active, et nécessite l’acquisition des techniques de maîtrise des nouveaux outils. Qui sait ? A l’avenir, le berger moderne surveillera peut-être son troupeau grâce à un ordinateur.

Benoît Tamisier

photo Simon Cassol

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