newsletter
Devenir annonceur
2 min
PUBLIÉ LE 20/02/2012 PAR Solène MÉRICCentré sur la problématique des pollutions côtières et de leur traitement, l’objectif du projet européen ARCOPOL est l’amélioration de la prévention, des moyens de lutte et de réduction des impacts de ces pollutions. Si par définition il est difficile de prévoir des pollutions accidentelles, leur gestion peut être mieux préparée, et donc mieux gérée. « Une meilleure anticipation », tel est l’objectif de la démarche lancée ce 20 février par Renaud Lagrave, vice-président du Conseil régional d’Aquitaine en charge du Tourisme auprès des élus des communes du littoral aquitain.
Accompagné de Christophe Rousseau, Directeur Adjoint du CEDRE (Centre de recherche et d’expérimentation sur les pollutions accidentelles des eaux, à Brest) il a présenté une série d’outils opérationnels, véritables « vade-mecum » à destination des Maires en cas de pollution.
Premier de ces outils, un guide opérationnel qui regroupe à la fois des questions/réponsessur le contexte réglementaire d’une telle situation ainsi qu’un certain nombre de fiches réflexes « que faire au cas où ? » et un aide-mémoire opérationnel sur les premières actions à mener.Y sont également inclues des fiches pratiques à destination cette fois des différents acteurs amenés à traiter de l’alerte, de l’évaluation, de la sécurité ou encore de la communication à mettre en place autour de l’évènement.
Faciliter l’indemnisation des communes
Provoquant généralement une vague de solidarité, une pollution côtière amène aussi souvent son lot de volontaires au nettoyage de la plage ; généreux mais souvent désorganisés et sans notion de sécurité.C’est pourquoi sera également remis à la cinquantaine de Maires du littoral, un guide relatif à la gestion de l’intervention des bénévoles.
Enfin le « package ARCOPOL » comprend aussi un logiciel baptisé ARGEPOL qui permet la collecte et l’archivage des données sur la crise et sa gestion. Renaud Lagrave, insiste beaucoup sur l’utilité de ce logiciel au regard des indemnisations que pourra demander la commune en cas de pollution. En effet, si le principe du pollueur-payeur est désormais acquis, l’indemnisation des communes, une fois le pollueur identifié, est soumise, selon l’expression de l’élu régional « à des monceaux de paperasse » que le logiciel permettra de réduire, tout en conservant les informations. Un vrai progrès au regard de l’expérience couteuse du Prestige.
Enfin, afin d’assurer l’efficacité de la démarche,des formations vont être mises en place dans les deux ans à venir afin de mettre en pratique tous les précieux conseils contenu dans les guides. Une manière d’acquérir une culture du risque indispensable pour unegestion optimum de ces catastrophes environnementales.
Photos: Aqui.fr
Solène Méric
