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Devenir annonceur
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PUBLIÉ LE 15/05/2012 PAR Aurélie GruelPour le coup, ceux qui se présentent à l’examen sont jeunes. Ils ont entre 1 et 2 ans, ils n’ont jamais été ni montés, ni dressés. Ils nous arrivent bruts, porteurs de leur nature primaire. Sans formatage, ni rodage, que du naturel et ça a du charme. L’animal est tout d’abord jugé au modèle. Le jury l’observe, commente, et après une marche et un passage au trot, il note. Une notation sévère mais preuve d’une recherche de la perfection pour cette qualification. Et comme à tout autre examen, il y aura des admis et des ajournés. Certains seront applaudis, d’autres recalés. Ainsi va la vie !
« La beauté du cheval, c’est son adaptation à l’usage »
Il existe trois niveaux de qualifications. Le niveau « label », l’animal est reçu. Ce ne fut pas grandiose, mais ça passe quand même. Juste au dessus, le niveau « sélection ». La note est bonne, ce serait l’équivalent de la mention bien. Et enfin, le sacre suprême, la mention très bien complétée du prix d’excellence du jury, le label « élite ». Et comme son nom l’indique, il regroupe les meilleurs, le top du top des poulains d’Aquitaine. La sélection est rude et s’effectue sur des critères bien précis : points de force, belle ligne du dessus, bonne arrière main et aplombs. Autant d’atouts appréciés et même valorisés. C’est le moment de donner tout ce qu’on a, d’être forts et de faire bonne impression. Pas question de rendre copie blanche, on s’acharne !
Roland Coulounat, Président de la Fédération Régionale des chevaux de traits d’Aquitaine, nous dit « la beauté du cheval c’est son adaptation à l’usage », une définition très théorique mais qui résume bien ce qui se passe dans la pratique. L’examen se poursuit par un passage d’obstacle. Les chevaux sont concentrés et plein de bonne volonté. Le jury apprécie les efforts fournis. On en tiendra compte pour la notation. Les élèves sont appliqués, le jury largement satisfait, peut récompenser le travail de toute une année, un dur labeur qui aura été apprécié.
On ne le dira jamais assez, il n’y a que le travail qui paye !
