Le savoir-faire et l’art de se délecter de nos nectars.


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Le savoir-faire et l'art de se délecter de nos nectars.

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 29/05/2011 PAR Laura Jarry

Ouvrir ses sens.
Trois ateliers s’offrentà vous en ce Salon de l’Agriculture, trois façons d’apprécier le vin, comme futur producteur amateur, hôte attentif ou dégustateur primé. De quoi frimer en soirée, découvrant dans les nectars proposés, des notes de banane, de pruneau ou même de réglisse. Afin de ne pas échouer à cet exercice social, ne se contentant pas de relever le verre à hauteur des yeux d’un air faussement averti, ces ateliers pourraient vous éclairer, vous servir et vous permettre de briller.
Ainsi, l’atelier d’odeurs et de saveurs, organisé tout le long du Salon, vous permettra de retrouver des arômes pouvant être trouvés dans le vin. Par exemple, simplement par le nez, s’il vous semble trouver des goûts de réglisse, il pourrait s’agir d’un nectar des pays chauds, des régions du Sud, type Syrah ; vous pourriez également apprendre que l’odeur « pipi de chat » plaît à certaines personnes et l’on pourra le retrouver dans les vins jeunes, typiquement Sauvignon. Sans compter que dans la plupart des vins, il existe des bouquets d’arômes, et là, l’expérience vous servira davantage que des phrases apprises par cœur. Par le palais, vous pourrez départager sucré, salé, acide et l’intrigante saveur l’umani, que l’on retrouve dans les nourritures asiatiques.

Elégances.
En second atelier, l’art du sommelier est mis à l’honneur. Si vous n’avez jamais réussi à servir votre vin sans l’affreuse goutte dégoulinant sur votre bouteille, compris pourquoi il fallait faire tourner votre verre, le sentir avant de pouvoir enfin le goûter, et l’utilité des gargarismes de certains de vos voisins de table, allez-y. A l’aide d’une bougie, on vous expliquera comment tenir votre bouteille, à quelle hauteur, l’inclinaison du verre. A l’œil, un bon vin sera encore violacé, rouge s’il est encore jeune et son reflet sera orangé s’il a bien vieilli. La première fois que vous sentez un vin, ne le tournez pas, vérifiez qu’il n’est pas bouchonné ; la seconde fois, humez son bouquet, s’il est fruité, fumé ou même épicé. Ainsi, un jeune vin rouge aura des arômes de fruits noirs ou rouges, comme un souvenir de framboise ou de cassis. En bouche, le vin attaque d’abord, puis en milieu de bouche, le tanin se fait sentir, et au final, il vous reste, vous poursuit toujours quelques secondes après.
Enfin, une dame sympathique vous présentera son millésime 2008, du Château Pascot, vin des Premières Côtes de Bordeaux, et vous apprendra à assembler différents cépages et cuvées pour composer votre propre vin, avec plus ou moins de talents, bien évidemment. Néanmoins, comme tous les goûts sont dans la nature, vous pourriez être séduits par quelques essais, et surtout par tous ces ateliers de découverte œnologique.


Laura Jarry.
Crédit photo : Aqui.fr

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