Entre les Lignes: Le Prince Noir, un prince d’Aquitaine qui a mauvaise réputation


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Entre les Lignes: Le Prince Noir, un prince d'Aquitaine qui a mauvaise réputation

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 21/02/2013 PAR Laura Jarry
Le Prince Noir et sa légende
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Antoine Lebégue ne s’attache qu’aux faits historiques pour décrire Edouard de Woodstock, n’utilisant pas le terme de « Prince Noir », invention selon lui du XVIe siècle destinée à décrire une couleur d’armure qu’il n’aurait pu porter ou une « noirceur d’âme » exagérée. « Toute une construction mythologique » a été bâtie autour d’un prince aux victoires et caractères chevaleresques pourtant méritants : dans le bordelais, « il est présenté comme un héros », « un peu partout, des châteaux sont censés avoir appartenu au Prince Noir ou l’avoir abrité ».

Des anecdotes précises.Héritier d’un bel arbre généalogique, l’histoire politique d’Edouard de Woodstock commence lorsqu’il reçoit en 1343 le titre de Prince de Galles : pour Antoine Lebégue, « le moment est réellement historique, car c’est le début d’une lignée ininterrompue de princes de Galles, la tradition s’étant perpétuée jusqu’à nos jours ».
Suivent les récits de ses nombreuses batailles, au côté d’un père-roi qui le met à l’épreuve. Outre ces combats, l’historien décrit aussi l’anecdote qui aurait vu naître l’Ordre de la jarretière : Jeanne de Kent, cousine du Prince, invitée à danser par Edouard III, perd sa jarretière et le roi, pour lui éviter un embarras, la fixe à son propre genou avec cette phrase célèbre « Honni soit qui mal y pense ».

Et l’Aquitaine dans tout ça ?En 1355, passant par Castets-en-Dorthe, Bazas et Castelnau, son armée se dirige vers le comté d’Armagnac où elle se déploie en trois batailles. Emportant ainsi la Gascogne, puis le Languedoc « par abandon », sa mauvaise réputation débute, les chroniqueurs retenant surtout ses destructions et pillages.
Il gagne les honneurs à Poitiers en 1356 : « seul avec son armée de Gascons, d’Anglais et de Gallois, il a mis à genoux le royaume de France », écrit Antoine Lebégue. En 1362, l’Aquitaine devenue une principauté indépendante, il en devient le prince souverain, héritier et successeur des ducs d’Aquitaine, avant de la quitter définitivement en 1371. Entre temps, il a mené une campagne victorieuse en Espagne, dont il est revenu malade : son affaiblissement durera jusqu’à causer sa mort en 1376.

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