Le Parc de Palmer (Cenon), propriété de ses habitants et de toute l’agglomération bordelaise.


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Le Parc de Palmer (Cenon), propriété de ses habitants et de toute l'agglomération bordelaise.

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Publication PUBLIÉ LE 04/08/2011 PAR Laura Jarry

« Il a une double vocation. »
En effet, il a d’abord une identité cenonnaise : « les habitants du haut comme du bas de Cenon se considèrent comme propriétaire de ce parc », explique Marie-Christine Boutheau. Il est le jardin des familles vivant dans les immeubles du haut de la ville et une aire de promenade pour ceux du bas : les mamans vont y promener leurs enfants et profiter des aires de jeux. Deuxièmement, il est aussi très important pour toute l’agglomération bordelaise. Il dessine un grand espace vert, une partie de la ville de Cenon, visible depuis les quais de Bordeaux : « de loin, on voit une ceinture végétale, la prairie et même la pointe du Rocher de Palmer ».
C’est un parc qui a beaucoup de charme et qui offre beaucoup de perspectives : une vue magnifique sur Bordeaux, et « il permet aux habitants de s’ouvrir l’esprit », commente l’adjointe au maire chargée de l’Environnement. Il y a une importante variété de sites à l’intérieur même du Parc, avec en majorité des prairies en haut et un espace forestier en bas, sans oublier bien sûr le parcours sportif. Différents paysages détaillent ce grand espace naturel, entre sous-bois, taillis, plateaux et prairies.

« Tout le monde connaît le Parc Palmer. »Palmer, un espace familial.
« C’est un parc très utilisé, il fait vraiment partie de la ville de Cenon. Il est au-delà du populaire, il y a eu une véritable appropriation du parc par les habitants », se réjouit Marie-Christine Boutheau.
Laura est de Cenon, Sélène vient de Floirac et Florine, leur amie, n’est que de passage dans le bordelais. Ces trois adolescentes se retrouvent dans ce parc pour discuter et le qualifient tour à tour de « sympa », « beau », « calme » et « convivial ». « Ceux qui sont là ne viennent pas que de Cenon, il y en a même de Bordeaux qui vont dans ce parc ! Il y a toujours du monde – certains pique-niquent même ici – mais c’est vrai que le Rocher de Palmer a apporté du monde ».
Dans ce parc, les gens se disent bonjour quand ils se croisent, même s’ils ne se connaissent pas. Palmer est vraiment un endroit familial : les mamans se retrouvent à des heures fixes et les enfants règnent en maîtres, jouant sur les aires de jeux ou improvisant une partie de cache-cache dans les buissons. Les touristes viennent également ici, « parce qu’un ami nous a dit que c’était un joli parc et on fait une pause après la visite du château de Rouillac ». On peut aussi y croiser des coureurs ou même un boxeur se battant contre un adversaire invisible au centre du stade.

Un parc utile à tous.
En effet, de nombreuses associations s’approprient régulièrement le parc pour en faire le lieu de leurs manifestations, qu’elles soient culturelles ou sportives. Elles en ont fait ce qu’il est aujourd’hui, un lieu de rencontres entre personnes qui partagent les mêmes idées ou les mêmes desseins, un lieu de convivialité. En mars, « Le parcours du coeur » se fait le long de ses allées : organisée par la ville et la Fédération Française de cardiologie, il s’axe sur des conférences et courses, prenant toutes pour thème les maladies cardiaques. Il sert aussi de plateforme culturelle, avec des concerts et danses, portugaises ou encore sénégalaises.
Désormais, le Parc Palmer accueille également des évènements de dimension régionale comme le Festival des Lycéens qui s’y était tenu en mai dernier (organisé par le Conseil Régional d’Aquitaine), la fête des collégiens (par le Conseil Général de la Gironde) ou les Juniors du Développement Durable (par la CUB).

Un parc en perpétuelle évolution.
Plusieurs projets sont prévus. L’étude de la régénération des arbres se poursuit, c’est une analyse sur cinq ans. De même qu’il été prévu de mettre d’avantage en valeur le château de Palmer, avec quelques massifs. Un partenariat avec l’ONF a été fixé, prévoyant la plantation d’arbres (peut-être fruitiers, ou encore des tilleuls) : la convention n’est toujours pas signée, mais le projet est réel et veut compenser celui de la LGV. Ce coin ombragé rentre dans l’optique de continuer à apporter des arbres au Parc Palmer, de « créer les arbres de demain ».
« La gestion du parc est de plus en plus écologique », se félicite l’adjointe au maire chargée de l’Environnement : aucun pesticide n’est utilisé et l’entretien forestier est plus important. Un système de fauche, et non plus de tonte, fera en sorte que l’herbe ne soit pas taillée ras, afin de laisser des zones de refuge, des corridors, pour la faune.
Celui qui donna son nom au parc, Charles Palmer, major anglais vainqueurde Napoléon Ier, l’avait acheté en 1814. Passant ensuite entre lesmains des Delbos, Secondat de Montesquieu et Drouet de Mongermont, lapropriété est ensuite achetée par la ville de Cenon en 1962, sousl’impulsion du maire de l’époque René Cassagne. Un passé déjà bienrempli pour un parc et un avenir qui risque de l’être tout autant.

Laura Jarry.


Crédit Photo : Aqui.fr

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