Le festival « Vivre de l’art avec 2 bouts » dynamite Agora en beauté


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Le festival « Vivre de l'art avec 2 bouts » dynamite Agora en beauté

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 10/05/2010 PAR Thomas Guillot

Dès les premiers pas dans la cour du festival, le spectateur est déjà dans un autre monde. La petite foire, qui a commencé à 16h, rassemble déjà petits et grands autour d’attractions d’un autre temps. Le cinéma rikiki, le casse bouteille, la diseuse de bonne aventure, l’attrape saucisson, le lancer d’œufs sur tête de chauve, le chamboule-tout et autant d’animations qui fleurent bon la foire à l’ancienne et le forain de père en fils. Une plus-value indubitable pour l’ambiance du festival qui raisonnera de rires d’enfant jusqu’au crépuscule. Danse, graph, théâtre et battle hip hop rythmeront aléatoirement le début de soirée.

Art, spectacles et matériaux de récupération
Hormis les œuvres métalliques, qu’elles soient démesurées ou pratiques, de Jean-François Buisson il y avait un large panel d’artistes tous plus inventifs les uns que les autres. On retiendra particulièrement les luminaires en technicolor de Simon King brillant de milles feux fluos, le film glauque de François-Xavier Ldzaro qui a rempli parfaitement con quota de coup de poing de l’exposition, la fontaine en ferraille laissant s’écouler une eau verte phosphorescente, le MechaniChrist entre Terminator et le messie, l’ingénieux système à base de boule de fer et de rail de Samuel Cartignies qui courait tout autour de la cour intérieure du deuxième batiment… En tout, une bonne centaine de photos, de dessins, de montages sonores venant de plasticiens, de vidéastes, de photographes, de sculpteurs tous plus ingénieux et farfelus les uns que les autres. Tous mériteraient une place ici et une bonne moitié était déjà en résidence ici. Un atelier qui commence plus à rassembler à une cité d’art qu’à un simple lieu de travail.

Même le site avait subi une transformation esthétique. Les bancs étaient des œuvres d’art, la caisse faite en bidon, les bars en matériaux de récupération. Seule la scène faisait défaut mais on imagine mal voir des groupes de rock et d’électro se promener sur une scène en récup. Le rock sautillant de Lima Djari, les tubes dancefloor de Peter Digital Orchestra et les mélanges audacieux frôlant le mauvais goût de David Shazam s’enchaineront avec les happenings nocturnes au milieu de l’atelier. La clôture du festival reviendra au combo lillois DAT Politics, booké avec Peter Digital Orchestra, par l’association Organ Phantom, toujours frétillante malgré la disparition du Son Art. Le groupe a mis le feu à la scène avec son électro cheap mélangeant rythmes hypnotiques et musique de jeux vidéos. Une musique en 8-bit fidèle à l’esprit du festival.

Thomas Guillot

Le site du festival.

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