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PUBLIÉ LE 26/01/2018 PAR Solène MÉRICDepuis la mise en service de la ligne, le 2 juillet dernier, plus de 3 millions de kilomètres ont été parcourus, par la circulation de plus de 15.000 trains, soit 80 trains en moyenne par jours sur cette ligne grande vitesse qui en 6 mois a donc réussi à entrer dans le trio des lignes les plus fréquentée de France. Un succès commercial qui se pose en véritable « épine dorsale de la Nouvelle-Aquitaine ». « La LGV SEA participe à l’évolution de la mobilité des Français, avec un report modal vers le ferroviaire. Le succès de la LGV bénéficie aussi aux liaisons Bordeaux-Toulouse et Ile-de-France-Toulouse ainsi qu’aux trajets du quotidien », confirme le concessionnaire. Le trafic TER en Nouvelle-Aquitaine a ainsi augmenté de 12 % sur la période juillet-août 2017 par rapport à 2016.
Côté bilan technique, la régularité qui atteint 94% depuis le mois de septembre, est un axe a encore améliorer assure Hervé le Caignec : « C’est bon chiffre, mais nous devons viser l’excellence ». Une excellence à atteindre en travaillant sur les 6% d’irrégularités restantes, notamment par « une collaboration étroite entre les équipes de la SNCF et celles de LISEA ».
Ouverture de la ligne aux opérateurs européens ?
Enfin au bilan des ces 6 premiers mois, figure aussi la campagne de mesures acoustiques en situation réelle de trafic, initiée en juillet 2017. Pour mémoire, 300 points de mesure ont été identifiés avec les élus, les associations et les habitants se plaignant de nuisances sonores lors de 82 réunions de concertation. Cette campagne a pour objectif est de vérifier la conformité du cadre réglementaire, à savoir ne dépassait pas les 60 décibels de moyennes imposés par la réglementation. Elle devrait s’achever à l’été 2018.
Sur les projets à venir, il a également été confirmé par le Président de LISAque, si pour l’heure, la SNCF est seule utilisatrices des sillons de la LGV, « la concurrence est d’ores et déjà ouverte pour les lignes internationales ». Des discussions sont en cours avec des opérateurs ferroviaires européens, permettant d’imaginer des liaisons directes au départ de Bordeaux vers Londres, Milan, ou encore Bruxelles.
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