Le CIVB s’engage pour l’avenir et le développement durable


Réunie en assemblée générale ce lundi 3 mai, l’interprofession des vins de Bordeaux lance officiellement sa démarche RSE « Bordeaux cultivons demain ».

Yoan DENECHAU | Aqui

Le CIVB veut engager 100% du vignoble bordelais dans une labellisation environnementale.

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 04/05/2021 PAR Yoan DENECHAU

Soucieuse de s’engager pour l’environnement et le développement durable, le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux dévoile sa démarche de responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Par le biais de « Bordeaux cultivons demain », l’interprofession compte ainsi devenir la première filière viticole collectivement engagée dans une démarche RSE. En termes d’objectif, le CIVB espère mobiliser 2 000 entreprises d’ici 2030.

« Certains mettent déjà des choses en place en réduisant leurs intrants chimiques ou en protégeant leurs salariés. À nous, collectivement, de poursuivre ce travail et de le valoriser ». Marie-Catherine Dufour, directrice du service technique du CIVB, rappelle que l’engagement des entreprises de la filière viticole dans le développement durable n’est pas nouveau. L’interprofession tient toutefois à marquer le pas en s’engageant collectivement à long terme, à l’occasion de son assemblée générale du 3 mai, et crée une nouvelle certification.
Cette annonce intervient dans une période où la filière viticole bordelaise commence à sortir la tête de l’eau, d’après Bernard Farges, président du CIVB. « La suspension de la taxe Trump, la reprise des ventes en Chine et la réouverture prochaine des restaurants dans les semaines qui viennent nous laisse entrevoir de belles perspectives. Sachons accompagner cette renaissance pour notre région et notre filière » !

Ce label de responsabilité sociétale des entreprises (RSE), baptisé « Bordeaux cultivons demain », mobilise tous les acteurs de la filière (exploitants, négociants…) pour le développement durable. Pour élaborer Bordeaux cultivons demain , le CIVB a demandé à un cabinet indépendant d’interroger 18 prescripteurs – professionnels, journalistes, négociants – français et étrangers. On vous passe les détails, mais ces derniers n’auraient pas été tendres avec l’interprofession bordelaise, d’après ses représentants. « Cela montre leur attachement aux vins de Bordeaux et la nécessité que nous avons de nous transformer », souligne Julie Rambaud, directrice Marketing du CIVB.

« Accessible à tous »

Dans le détail, toutes les entreprises de la filière seront éligibles au label Bordeaux cultivons demain. Ce dernier est d’ailleurs divisé en trois niveaux progressifs dans l’engagement en faveur du développement durable. « Ce ne sera pas une démarche par les riches et pour les riches. Nous avons fait le choix d’un projet accessible à tous, ce qui sera plus compliqué à mettre en place mais à la fois tellement plus valorisant », reprend Marie-Catherine Dufour. Ainsi, les entreprises, peu importe leur taille, pourront prendre part à Bordeaux cultivons demain et auront accès à un accompagnement technique et un socle de formation en RSE, « qui ne sera pas trop lourd », rassure la directrice technique du CIVB.

Par le biais de Bordeaux cultivons demain, le CIVB compte engager 100% de son vignoble dans une démarche environnementale (bio, HVE, RSE) d’ici « demain ». L’interprofession veut ainsi engager plus de 2000 entreprises (1 500 en niveau 1, 500 en niveau 2 et 100 en niveau 3) d’ici 2030 et prévoit que 30% des volumes commercialisés à cette échéance soient labellisés Bordeaux cultivons demain. Cet engagement commence dès 2021 : 148 vignerons, 16 négociants et une cave coopérative ont d’ores et déjà fait savoir leur volontarisme pour prendre part à Bordeaux cultivons demain.

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