Le chien de troupeau : le bras droit du berger


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Le chien de troupeau : le bras droit du berger

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 17/05/2012 PAR Aurélie Gruel

Au Salon de l’agriculture, les chiens aussi nous dévoilent leur talent. On assiste ainsi à des dressages de chiens de troupeaux de moutons. En effet, le berger aidé de son fidèle compagnon gardent les moutons dans la bergerie. Pas question de s’évader, ou d’en perdre un en route, les meneurs sont là pour ramener tout le groupe à bon port. Ce n’est pas une mince affaire, mais il y a de la technique et des années d’apprentissage derrière. Le décor : une croix qui symbolise la bergerie, un troupeau de moutons, un chien et un berger. En outre, le chien de troupeau est une véritable barrière virtuelle qui évite aux moutons de s’échapper. Le chien permet ainsi de les canaliser et de contrôler ce groupe mouvant et bêlant quotidiennement. Plus qu’un simple chien, c’est un outil de travail, parole de berger : « il permet à un exploitant de gagner du temps ». Et pour ce dressage, il faut l’équivalent de 3 à 4 ans de travail comme nous l’indique Gérard Lalande, éducateur canin comportementaliste. On assiste en effet à ce qu’il appelle la technique de contournement. Le chien exerce une conduite à distance, il ordonne aux brebis de se déplacer sous les ordres du berger signalés par son sifflet. Au son émis, le chien s’arrête, encercle le groupe par la droite ou par la gauche c’est selon. Les chiens débutent vers 14 mois. C’est un apprentissage long et intensif. Mais assurément le jeu en vaut la chandelle. En outre, il existe quatre ordres : droite, gauche, stop et pouce. Chacun de ces signes réalisé par le berger auquel les chiens répondent par une parfaite concentration. En général, pour cette tâche on choisi le « Border Collie », le « bosseron » ou encore le « berger des Pyrénées ». Dès 3 ans, l’animal est bon, attentif, rigoureux au travail, ce qui fait de lui le bras droit du berger, le chef en second. Une véritable barrière sur pattes que personne ne passe. Pas de doute, au Salon les moutons sont bien gardés. Le loup n’entrera pas dans la bergerie !

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