Le bon bilan du CES Las Vegas pour les entreprises régionales


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Le bon bilan du CES Las Vegas pour les entreprises régionales

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Temps de lecture 4 min

Publication PUBLIÉ LE 04/02/2017 PAR Solène MÉRIC

Sur les 31 entreprises accompagnées, toutes n’ont pas eu le même parcours : 11 ont pu participer au Salon en tant qu’exposant, 10 s’y sont rendus en tant que visiteurs d’affaires, et 10 de plus accompagnées par le réseau French Tech ont pu compléter leur programme par un séjour à San Fransisco pour poursuivre des rencontres avec des investisseurs. A l’heure du bilan, organisé ce 3 février à l’Hôtel de Région, l’heure était à la satisfaction pour l’ensemble des entreprises.

Accompagnement financier et coaching appréciés
Il faut dire, comme l’a rappelé Mathieu Hazouard, conseiller régional délégué à l’économie numérique, que le CES, c’est bel et bien « The place to be, le Salon a ne pas loupé » pour toute entreprise innovante d’autant que le nombre et la qualité des projets français chaque année se distinguent.
Mais, « s’il s’agissait d’y être, il s’agissait surtout d’y être efficacement », souligne en substance l’élu et Fabien Audat, chargée de mission à la SPN (réseau des professionnels du numérique Poitou-Charentes) qui a coordonné l’opération pour la région. Ce dernier rappelle en effet « l’immensité » du Salon, également soulignée par les participants au voyage: « 180 000 visiteurs, un show permanent, la participation à des concours, tout en restant en permanence sur le stand…et en arrivant à gérer le décalage horaire…».
Avant le départ et le saut dans le grand bain du CES, les entreprises outre, un accompagnement financier total de 144 000 euros, soit 50% du prix total de l’opération, ont donc également pu bénéficier d’un programme de préparation. Accompagnement collectif et individuel, présentation du Salon ou encore coaching par des chefs d’entreprise ayant déjà participé à l’évènement. Un accompagnement qui s’est poursuivi sur place avec l’instauration de rapports de visites et des réunions « bilan » chaque soir… Autant de précautions visiblement appréciées par les chefs d’entreprises, revenus en terres régionales particulièrement enthousiastes.
Mathieu Hazouard le synthétise, pour la trentaine d’entreprises embarquées « le CES a permis de multiplier les contacts, entre français et étrangers ; il a été une vitrine médiatique pour de nombreuses entreprises, et a permis de valider des modèles économiques et de valider des marchés ». Et en effet, ils sont nombreux les chefs d’entreprises a témoigner de belles histoires en guise de bilan.

« Un contrat avec la ville de New-York », « 300 contacts pris »,…
L’entreprise Facil’iti de Limoges, qui propose une solution pour permettre l’accessibilité des sites internet pré-existant, en est un bel exemple. Outre 45 contacts utiles réalisés sur place, la 3ème place d’un des concours organisé sur le CES, la start-up a signé avec la Mairie de New-York pour équiper le site de la ville. Autre réussite : « un gros contrat » avec la fédération des sociétés Alzheimer au Québec !
Autre réussite : les fondateurs de Tripilli, ont pu mesurer à Las Vegas, le succès des dernières fonctionnalités installés sur leur site, et notamment « des guides de voyages 2.0 en version imprimés ». « Une présentation en avant-première qu’ils ont décidé de développer plus rapidement que prévu », raconte Fabien Audat. De quoi bénéficier de large retombées dans la presse (et ici une fois encore…) et d’opter pour un plus grand stand sur le Salon Mondial du Tourisme qui s’annonce à Paris, afin de permettre une réelle mise en marché de cette innovation plébiscitée outre-atlantique.
Pour Hubert Forgeot, PDG d’Aquila Tech, société basée au Pays-Basque et experte dans le domaine du transport intelligent, qui avait un stand au CES sur l’espace dédié aux start-up, « nous avons eu un nombre de visites assez extraordinaires, nous avons pu rencontrer des directeurs de l’innovation, voire des PDG de grands groupes que l’on arrive pas à toucher en France. Nous avons été repris dans des classements américains qui nous ont permis de générer des contacts avec des investisseurs. Côté commercial, on a comptabilisé plus de 300 contacts pris dont 30 à 40% français. Le CES a aussi été un véritable booster pour notre activité grâce à la rencontre de distributeurs américains qui nous permettront d’avoir des forces de frappe bien supérieur à ce que nous connaissons, et ainsi avoir un accès au marché bien plus rapide. »

En 2018, une délégation économique et politique
Autant de témoignages qui ont décidé la région et French tech a renouveler l’expérience l’an prochain dans une approche réellement commune ont annoncé Mathieu Hazouard et Xavier Lainé, délégué général de French tech Bordeaux. « Une délégation qui sera économique et politique » a annoncé l’élu, précisant qu’Alain Rousset accompagné d’élus régionaux ferait le déplacement à Las Vegas en 2018. « L’an prochain nous consacrerons des moyens humains et financiers supplémentaires pour pouvoir accompagner un plus grand nombre d’entreprises. » a-t-il également affirmé rappelant que le développement à l’international des start-up innovantes serait une des priorités de l’année. Une année qui devrait également voir la rédaction d’une feuille de route stratégique de soutien à la filière numérique afin de « faire un état des lieu précis de la filière, de recueillir les besoins des chefs d’entreprise et d’établir les dispositifs concrets d’accompagnement ».

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