Le 2005? Un millésime vraiment exceptionnel


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Le 2005? Un millésime vraiment exceptionnel

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 04/07/2006 PAR Jean-Baptiste Rey

Un débourrement précoce, un printemps chaud, une floraison homogène etpar voie de conséquence une maturité qui le fut aussi. Tous les facteurs étaient déjà réunis pour réussir un grand millésime ; le déficit hydrique c’est à dire une pluviométrie de l’ordre de 40% de la normale a fait la différence.

Georges Pauli qui dirige les plus grands noms du vignoble bordelais, de Gruaud Larose en Médoc jusqu’à Lafaurie Peyraguet enSauternais évoque avec des accents suaves ces deux « grands » vins :

« le2005 de Gruaud a une charge en anthocyanes considérable, des couleursprofondes et des arômes très proches du fruit et il ajoute : « le cabernet sauvignon en Médoc en 2005 c’est une très grande chose (!)avec un équilibre remarquable, des acidités finales une fois terminées lesfermentations malolactiques de 3,6 ou 3,8g et des tanins très doux. »

« ALafaurie nous avons enchaîné les tries à une vitesse inhabituelle entre lapremière semaine de septembre et les derniers jours d’octobre. Au bout decinq passages tous les raisins étaient rentrés au chai avec une qualitéexceptionnelle, notamment les sauvignons gris avec des notes trèscapiteuses et beaucoup de degré potentiel.« 

Rien de tel que des vendanges parfaites en Sauternais pour prendre la mesure d’une grande année quand le botrytis n’est pas altéré par des pluies intempestives.

Didier Tersa beaucoup écrit sur le vin, des chroniques et des livres où s’est exprimée une connaissanceaigue des grands terroirs bordelais. Sa passion ne l’a jamais empêché d’exercer avec vigueur son esprit critique, ce qui ne donne que plus de prix au jugement élogieux qu’ilporte sur ce millésime : « un été exceptionnel a fabriqué un vin exceptionnel. Jamais dans les annales de la météo en Gironde nous ne trouvons trace de six mois de chaleur en continu, sans canicule et sans pluie. Ce petit stress hydrique que la vigne a subi nous lègue un millésime inédit. Par comparaison avec 2003 marqué par la canicule, 2005 et son ensoleillementinédit ont produit un grand millésime. Certes avec un petit excès de tout, d’anthocyanes, des degrés élevés en sucre mais l’alcool flatte le vin car une acidité, assez inattendue estbien présente. Et Didier Ters d’ajouter en manière de compliment final : « les appellations réputées pour leur finesse ont le mieux réussi ; j’ai partagé l’enthousiasme des dégustateurs pour les Pomerol, les Margaux, les Pessac-Léognan » Quant au Sauternes2005, il est simplement grandiose ».

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