Laurent Le Chevallier : l’histoire d’une vie


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Laurent Le Chevallier : l'histoire d'une vie

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 19/05/2012 PAR Aurélie Gruel

En outre, il est producteur de poules pondeuses, de volailles. Il valorise ses produits dans sa ferme auberge, où il met en place un restaurant et une exploitation. Pour le Salon de l’agriculture c’est une première en tant qu’agriculteur, et il en est fier: « c’est le métier qui veut ça, il faut se faire connaitre ». C’est plutôt bon pour les affaires, les produits sont de qualité : foie gras, magrets et confits, ses spécialités à lui. Mais son talon d’Achille, sa faiblesse maligne c’est le canard. Il le travaille et le retravaille, à son goût, selon sa convenance. Il étonne même car il innove. En effet, Monsieur Le Chevallier nous présente en avant-première son foie gras de canard au Lillet. Recette imaginée le chef cuisinier Vincent Poussard. En outre, on dédie à ce met une journée, ce Dimanche 20 mai au Salon. Une présentation qui le place au centre de toute l’attention. On n’arrête pas une équipe qui gagne ! Le lillet, apéritif bien connu et servi dans nos régions accompagne désormais la fameuse recette d’une personnalité du Salon.

Une équipe de pros

Il nous accueille sur son stand, accompagné de son personnel de cuisine. Un jeune chef cuisinier fraichement sorti de son lycée hôtelier et un autre chef plus âgé, plus expérimenté, à la moustache haute et bien taillée. Une équipe de pros, un top chef au Salon, voilà de quoi en perdre son jargon ! Laurent Le Chevallier parle alors de ceux qu’il considère comme ses amis, et alliés qui travaillent depuis un moment déjà à ses côtés. Sa notion du métier : le contact. Il le retrouve notamment dans son élevage avec ses animaux et lors de rencontre comme celle-ci où le public arrive, défile et consomme. L’occasion pour lui de faire partager son savoir, son expérience, ses connaissances sur un métier qu’il exerce avec passion. Il en profite pour présenter ses produits, ses petits gueuletons préparer avec amour et précision. Pas de demi-mesure, le travail est long mais toujours satisfaisant.

La ferme de Serres, un lieu de savoir et de goûts du métier : un gage de qualité. 

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