La pièce « Je disparais » ouvre l’année 2012 au TnBA


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La pièce "Je disparais" ouvre l'année 2012 au TnBA

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 13/01/2012 PAR Lise Gallitre

« Je pense souvent à ce qu’on appelle la simultanéité ». Voilà ce que Moi, personnage principal de Je disparais, dit à son amie peu de temps après le début de la pièce. Cesouci de l’autre, cette incertitude sur le sort de l’autre, va amener les différents personnages à s’interroger, à s’inquiéter età s’imaginer surtout. Stéphane Braunschweig laisse alors une grande place à l’imaginaire, au possible et de ce fait, les choix scénographiques sont assez remarquables : une scène dépouillée où l’espace et le temps sont difficilementperceptibles, un enchevêtrementde pièces blanches, deux larges fauteuils en cuir autour desquels gravitent des femmes perdues au milieu de nulle part, attendantqu’il se passe quelque-chose, mais quoi ? Ce cadre spatio-temporel très vague pousse alors le spectateur à s’attacher particulièrement aux mots d’Arne Lygre et aux mots de ses personnages.


Cinq acteurs qu’on ne voudrait pas voir disparaître
Pour habiter ce décor minimaliste, Stéphane Braunschweig s’est entouré d’une formidable troupe de comédiens, à commencer par Annie Mercier,qui incarne le personnage de Moi, femme autour de laquelle évoluent tous les autres personnages et femme en fonction de laquelle ces derniers sont nommés (l’amie de Moi, la fille de mon amie, mon mari…).En effet, c’est la voix rauque et chargée d’histoires de cette dernièrequi ouvre la pièce et installe ainsi le spectateur dans une atmosphère étrange où la réalité quotidienne de chacun des protagonistes semble s’effacer au profit d’un imaginaire chargé d’émotions. Au lieu de s’épancher sur ce qui les peine et les déçoit,les personnages de « Je disparais » finissent par imaginer plus « à plaindre » qu’elles et de ce fait, les solitudes de chacune d’elles se rejoignent et s’effacent peu à peu. 

Lise Gallitre

Du 10 au 13 janvier au TnBA, grande salle Vitez (durée 1h30)
Texte:Arne Lygre
Mise en scène et scénographie: Stéphane Braunschweig 

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