La mobilité dans l’espace au cœur d’un cluster


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La mobilité dans l’espace au cœur d’un cluster

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 19/06/2019 PAR Sybille Rousseau

« Demain, nous bougerons différemment dans l’espace ! » Le général Jean-Marc Laurent, responsable exécutif de la chaire Défense et Aérospatial à Sciences Po Bordeaux, en est certain, « nous devons unir nos forces aujourd’hui et travailler avec nos outils existants alliés aux innovations actuelles et futures pour mieux manœuvrer dans l’espace ». Pour répondre à ce dessein, cinq grandes écoles d’ingénieurs de Nouvelle-Aquitaine -l’ENSAM, Bordeaux INP, l’ESTIA, l’ENSMA et Science Po Bordeaux- viennent de signer, au Salon du Bourget, le 19 juin, un partenariat pour travailler de concert. « Aujourd’hui, nous officialisons notre futur travail en commun. Nous allons ainsi créer un Groupement d’écoles autour de ce centre spatial afin d’unir nos forces techniques, économiques, technologiques et stratégiques. »

Lieu de diffusion, de formation…
Ce cluster se veut avant tout être un lieu d’échanges où convergent les réflexions de chaque entité. « Nous souhaitons apporter un regard universitaire sur les questionnements liés à la mobilité dans l’espace », souligne le général Jean-Marc Laurent. Ainsi, ils vont mener un travail sur des projets concrets qu’ils ne peuvent dévoiler pour l’heure « des projets concrets pour être utiles ! » assure ce dernier. Egalement, porter une formation pointue répondant au manque de main d’œuvre qualifiée. Dans cet esprit-là, l’ISAE-ENSMA de Poitiers va ouvrir en septembre 2021 une formation en apprentissage. « Les étudiants détenteurs d’un Bac +2 rentreront en L3 au sein de l’école et pourront suivre un apprentissage en L3, M1 et M2 », précise Roland Fortunier, le directeur de l’école.

… et de coopération
Ce nouvel enseignement va de paire avec l’extension de l’école. Aussi, une coopération naitra avec l’ISAE-SUPAERO, car l’enseignement des deux premières années sera identique à celui de l’école toulousaine. « Ainsi, un étudiant pourra tout à fait suivre les deux premières années à Poitiers puis partir à Toulouse pour effectuer ses trois années d’apprentissage. Et inversement. Mais il sortira de l’école avec le diplôme de l’école dans laquelle il a réalisé ses deux premières années. » Si aujourd’hui cinq écoles composent ce cluster, l’idée est bien d’ouvrir à davantage d’acteurs. « Aujourd’hui déjà nous attirons les regards. Des acteurs clés de la filière aéronautique spatiale travaillent avec nous comme Safran, Dassault, Thalès, Ariane Group », pour ne citer que les grosses locomotives. Et la réflexion se porte également sur le droit spatial « et là notre collaboration prend tout son sens avec Science Po Bordeaux », s’enquit le général Jean-Marc Laurent.

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