La Maison de l’Aquitaine fête le cinéma


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La Maison de l'Aquitaine fête le cinéma

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 13/11/2013 PAR Charlotte Lazimi

Depuis 1993, la maison d’Aquitaine a recensé pas moins de 70 long-métrages filmés sur leur territoire. En 2012, pour télé et cinéma confondus, 586 jours de tournage, ont été dénombrés. Autre chiffre significatif : 2,7 millions d’euros, c’est le montant annuel des aides à la création et à la production apportée par la région et les conseils généraux. Sans oublier que cette année, pas moins de cinq films tournés sur le territoire, ont été sélectionnés au festival de Cannes. De quoi être fier. « C’est une terre qui a toujours accueilli le cinéma, a rappelé Philippe Dorthe, président de la maison d’Aquitaine. Souvenez-vous de Max Linder, la première star internationale. Eh bien, il était Aquitain ». L’occasion aussi d’évoquer la richesse des paysages de la région, « de Bordeaux, aux allures toscanes du Lot-et-Garonne, en passant par la forêt des Landes » Surtout de rappeler, que les tournages font aussi vivre, entre autres, les restaurateurs locaux. « Certes, c’est une économie de niche. Mais elle a son importance », a ajouté Philippe Dorthe.

« Merci de vos remerciements »L’actrice et productrice Julie Gayet, à l’affiche du désopilant « Quai d’Orsay », le réalisateur de «  Landes » François-Xavier Vives, et le réalisateur du documentaire « Nos héros sont morts ce soir », David Perrault avaient fait le déplacement pour évoquer leur expérience. Ils n’ont pas caché leur plaisir d’être là, autour d’un verre de vin et d’un buffet concocté par le chef Patrice Biasiolo. « Nous avons tourné dans le Périgord et sur la Dune du Pilat pour le film « Huit fois debout » de Xabi Molia , a raconté Julie Gayet. C’était tous les décors dont nous avions besoin ! Et l’accueil a été exceptionnel !». Pour François Xavier Vives, l’attachement aux Landes est fort. « C’est ma terre », a résumé le réalisateur. Autre regard de David Perrault, le réalisateur du documentaire « Nos héros sont morts de soir ». L’expérience fut différente, mais non moins heureuse. « Je n’étais pas du pays, mais c’est dire l’ouverture de ceux qui nous ont reçus. Au-delà de l’aide financière, nous avons été accompagnés tout au long du tournage », a-t-il expliqué. Des déclarations, qui ont fait la joie d’Alain Rousset, député de Gironde et président du Conseil régional d’Aquitaine. « Merci de vos remerciements ! On n’a plus l’habitude surtout dans la période actuelle d’être félicité, a-t-il dit en plaisantant. L’ambiance n’est pas tout à fait la même. J’ai bien fait de venir. Je retournerai à l’Assemblée nationale, regonflé comme en 1914 ». Mais la politique n’est jamais loin, car ce dernier a lancé une pique envers les opposants de l’écotaxe. « Je préfère qu’on manifeste ici, plutôt que contre l’écotaxe. Car il faudra bien la mettre en place »,a-t-il averti.
Que les amoureux du cinéma se réjouissent. Le 2 décembre, la maison d’Aquitaine se délocalise pour une soirée. Elle organise à la Maison Européenne de la Photographie la projection du film aquitain du Périgourdin Jean-Pierre Denis. « Ici-Bas », sorti en 2012, dans une salle de 80 places.

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