« La FEPPIA cherche à défendre les intérêts des labels indépendants dans une période où leur activité est fragilisée par les évolutions technologiques qui transforment leurs conditions de production, explique Christel Chapin, coordinatrice de la Fédération. Cette mutation a beau s’étendre depuis maintenant plus de dix ans, les scénarii économiques ne sont toujours pas stabilisés… ». Avec un marché des ventes en chute de près de 10% tous les ans, le disque est en grande souffrance, mais il n’est pas mort. Il représente encore huit supports musicaux sur dix en France et la FEPPIA entend bien s’adapter à la nouvelle donne : lobbying auprès des institutions, communication, promotion, événementiel, distribution physique mais aussi numérique, avec la plate-forme « 1d-aquitaine » sur le net.
Une programmation d’un mois à travers toute la région
Ces cinq bougies au compteur, c’est aussi l’occasion de se projeter dans l’avenir et chercher « à travailler dans la continuité en développant des projets sur la durée, rappelle Christel Chapin. Distribution de disques dans les librairies, formation des équipes, recherche de nouveaux partenariats sont autant de pistes pour l’avenir ». Les artistes ne seront pas non plus en reste, très largement à l’honneur à travers une programmation riche qui fera résonner leur musique dans toute l’Aquitaine jusqu’à la fin du mois de février. Le public pourra en profiter pour participer à quelques-unes des nombreuses rencontres accompagnant les événements et en découvrir un peu plus sur ces labels indépendants qui se veulent « de véritables défricheurs de sons, premiers découvreurs de talents et garants de la diversité culturelle et sa démocratisation ».
Retrouvez la programmation sur : http://www.feppia.org/website/programme-des-5ans-de-la-feppia-fevrier-2013/