La DFCI anticipe les incendies en Gironde


Alix Fourcade

La DFCI anticipe les incendies en Gironde

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 18/05/2018 PAR Alix Fourcade

« Les cigarettes provoquent près de la moitié des incendies déclenchés par l’homme », d’après Guillaume Bei, technicien de travaux à la Défense des Forêts Contre les Incendies (DFCI). L’association mène donc l’opération « Mégot jeté, forêt brûlée », pour que les fumeurs soient plus attentifs à ne pas jeter leur mégot, par la fenêtre de leur voiture, par exemple. « Le feu suit l’homme », assure le technicien, qui insiste sur le fait que c’est l’activité humaine qui favorise les incendies, par accident, inattention, ou dans une minorité de cas, volontairement. Seule cause naturelle, la foudre ne représente que 14% des départs de feu.

La sensibilisation sur le Salon de l’Agriculture, à Bordeaux, ne doit rien au hasard ; c’est en effet en métropole, et alentour, qu’ils sont particulièrement nombreux. « Sur les 1.700 départs de feu en Aquitaine l’année dernière, on en dénombre 1.000 en Gironde », explique le technicien. 

120.000 litres pour 500 hectares

Subventionné à 80% par l’Europe et l’État, la DFCI est un organisme public indépendant des pompiers et qui dépend des préfectures. Avec une antenne par commune en Gironde, sous la forme d’associations syndicales autorisées avec des bénévoles. Particularité de l’ancienne Aquitaine, soit Dordogne, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne et Pyrénées-Atlantiques, les membres de l’association sont des propriétaires de surfaces forestières. Ils paient une taxe de 3 euros par hectare et par an, pour compléter le budget, ce qui représente environ 20.000 euros par commune.

Les techniciens de la DCFI travaillent en collaboration avec les pompiers sur place dans les communes. « En amont, nous aménageons le massif forestier pour que les soldats du feu puissent intervenir, en créant des pistes en forêt et des points d’eau sur place, à hauteur de 120.000 litres pour 500 hectares. Pendant un incendie, nous les conseillons sur les points d’accès. Nous opérons ensuite une surveillance jusqu’à deux semaines après le feu, car il peut encore y avoir des fumerons aux racines », décrit Guillaume Bei. Les deux experts en Gironde font donc plusieurs tournées dans leur véhicule 4×4 jaune de patrouille forestière, équipé d’une pompe à eau.

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