La commission locale d’information nucléaire demande des mesures de sécurité supplémentaires pour la centrale du Blayais


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La commission locale d'information nucléaire demande des mesures de sécurité supplémentaires pour la centrale du Blayais

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 15/08/2011 PAR Nicolas César

« Les circonstances liées au retour d’expérience de l’accident de Fukushima devaient inciter EDF à prendre des mesures de sécurité supplémentaires », lâche la commission locale d’information nucléaire (CLIN) de la centrale du Blayais en Gironde, dans un communiqué daté du 12 août. Au passage, la CLIN rappelle que la centrale du Blayais, mise en service de 1981 à 1983, est située dans une zone de marais inondable, et demande que « la route d’accès à la centrale soit mise hors d’eau ». Une demande formulée également récemment par le président de la CUB, Vincent Feltesse. « Le système de refroidissement qui utilise principalement l’eau de l’estuaire de la Gironde est complexe (168 m3 d’eau pompées par seconde sont ensuite rejetés). Le canal qui assure le rejet des eaux de lavage des filtres ne doit pas devenir le « talon d’Achille » de l’usine », écrit la commission. C’est pourquoi, la CLIN demande à ce que la route d’accès à la centrale soit mise hors d’eau. La CLIN est un organe dépendant du Conseil général, qui a une mission générale de suivi, d’information et de concertation en matière de sûreté nucléaire.

La route d’accès à la centrale doit être mise hors d’eau
Pour mémoire, en décembre 1999, lorsque la centrale avait été partiellement inondée par la tempête Martin, une alerte de niveau 2 sur une échelle de 7 avait été lancée et la route d’accès à la centrale avait aussi été inondée, rendant impossible son accès. « Le niveau des plus hautes eaux est estimé à 5,50 mètres, il s’agit donc de remonter le niveau de la route d’un mètre », demande le président de la CLIN et conseiller général socialiste, Jacques Maugein. Le site de la centrale est lui-même protégé par des digues qui ont été rehaussées à 8,50 m, suite à l’inondation de la tempête de 1999. En outre, la CLIN exige « de revoir la prise en compte du risque sismique », « négligé dans le passé », à ses yeux. « Il est possible de réactualiser les connaissances afin de tenir compte de l’aléa sismique sachant que la recherche a considérablement progressé depuis 30 ans », précise la commission. Toutes ces propositions seront examinées le 14 septembre lors de la réunion nationale des commissions locales. Ensuite, l’autorité de sûreté nucléaire (ASN) doit présenter un rapport au premier ministre avant la fin de l’année. Espérons que ces rapports ne resteront pas lettre morte.

                                                                                                                         Nicolas César


Crédit photo : Aqui!

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