La charcuterie bordelaise n’arrive pas à recruter… en France


La Charcuterie bordelaise

La charcuterie bordelaise n'arrive pas à recruter... en France

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 13/01/2013 PAR Nicolas César

« Je propose 1 600 euros nets par mois pour 35h par semaine à un débutant sans qualification, mais je ne trouve aucun Français », se désole Arnaud Chedhomme, le PDG de « La Charcuterie bordelaise ». L’entreprise de 60 salariés, basée à Villenave d’Ornon, spécialisée dans les produits labellisés du Sud-Ouest, est en plein essor. En septembre dernier, elle a inauguré une nouvelle usine ultra-moderne de 6 000 m2. Dans les prochaines années, Arnaud Chedhomme doit recruter 40 nouveaux collaborateurs. Mais, son offre d’emploi postée le 24 décembre n’a pas encore trouvé preneur. 

Des métiers manuels dévalorisés Pour lui, l’explication est simple. « L’Education nationale a dévalorisé ces dernières années les métiers manuels. Résultat, nos métiers n’attirent plus », fustige ce chef d’entreprise. En cause également, les conditions de travail : il faut travailler dans le froid et se lever à 4 heures du matin. Pourtant, « ‘il y a de l’avenir et de l’emploi chez nous », fait-il remarquer. Une agence d’intérim en Pologne a, quant à elle, repéré l’offre et lui propose des bouchers formés et motivés, pour 400 euros de moins, charges comprises.  Mais, Arnaud Chedhomme espère ne pas être contraint de céder. Il espère que son cri d’alarme fera venir des candidats français. « Ce serait quand même dommage que nos concitoyens ne profitent pas de ces emplois », estime-t-il. 

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