La Bataille de Castillon en met plein la vue à son public.


La Bataille de Castillon

La Bataille de Castillon en met plein la vue à son public.

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 31/07/2011 PAR Laura Jarry

 Petites histoires dans l’Histoire.
Le spectacle est victime de son succès : les familles qui viennent en nombre et entre amis se disputent les sièges. Il faut trouver le compromis entre la surveillance des enfants, qu’ils puissent y voir, aient assez chaud et restent occupé jusqu’au début de la représentation. Eux qui voient dans les placements des figurants à l’aide de faibles lumières de belles étoiles filantes et qui ont besoin des explications parentales pour comprendre toutes les histoires incluses dans la grande Histoire.
Elles sont nombreuses à être contées, à l’intérieur même du spectacle ; comme ce soldat jeté à l’eau, punition et vengeance des femmes contre quelques arrogances. De même, Lubine sait quand son mari revient des vignes grâce au grelot qu’elle a posé sur son bonnet et est ainsi prévenue qu’elle doit quitter son bon ami l’abbé. Une autre dame honore de sa présence le spectacle : la belle Aliénor, fantôme des lieux, qui pleure de voir ses deux patries de cœur s’affrontaient ainsi sans qu’elle puisse l’en empêcher. Des suppléments à la première trame de la Bataille de Castillon et de l’attaque précipitée de la ville par John Talbot, qui finira par en payer le prix, de sa vie.

Castillon loves England.
Les touristes anglophones ne seront pas déçus d’avoir fait le déplacement pour assister à la Bataille de Castillon ; bien sûr, ils finissent par la perdre, mais les français ont le sens de l’accueil et surtout de l’histoire. Les Aquitains ont longtemps regretté les avantages que leur procLa charge anglaise de la Bataille de Castillon.urait la domination des anglais et Bordeaux finit par se révolter contre la garnison française qui l’occupe. Ainsi mis à l’honneur, les anglais n’auront pas de quoi se plaindre, d’autant que l’impulsivité de John Talbot est magnifiquement mise à l’honneur et sa mort, le moment le plus triste du spectacle.
Ils pourraient trouver des stéréotypes dans les quelques véritables frogs qui viennent accompagner le fond sonore du spectacle, ou le chant du coq qui fait rire les français présents. La vente de croquants et le village de la Bataille de Castillon occupent leur entracte et leurs ventres. Le soir du 30 juillet, le vent du second acte amena avec lui les premiers frissons, augmentés par le passage des chevaux dans le feu et trouvant leur apogée dans les feux d’artifice, plus nombreux et impressionnants. Quant à la haie d’honneur des figurants qui accompagnent les visiteurs jusqu’au parking, elle ne fait qu’achever de convaincre les anglais de l’accueil chaleureux de leurs amis français. Si le curé n’y boit pas que de l’eau et les chevaliers chantent du Joan Jett, ce n’est que pour rappeler qu’ici, les figurants sont tous bénévoles, et que passé et présent se mélangent.

Laura Jarry.

Crédit Photo : La Bataille de Castillon – Tous droits réservés.
Plus d’informations (dates et réservations) sur le site de la Bataille de Castillon.

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