Ainsi, en 2012, le marché national de la maison individuelle accusait une baisse de 17%. L’année suivante, cette baisse était de 20%, faisant passer le nombre de maisons individuelles construites par an en France de 175 000 à 105 000. Cependant, pour Didier-Paul Armand, le marché devrait encore connaître une baisse de 3 à 5% : « Arrivé à ce stade, nous aurons touché le fond de la piscine avec, je l’espère, la faculté de remonter pour retrouver un marché optimiste. » L’occasion pour Didier-Paul Armand de rappeler que la maison représente plus de 65% du logement neuf en Aquitaine. Afin de rebondir sur ces baisses du marché, l’UMF Aquitaine a entamé des démarches auprès des collectivités et notamment auprès des grandes communautés de communes telles que la CUB à Bordeaux ou encore la CAP à Périgueux. Des actions qui commencent déjà à payer avec des premiers résultats. À Bordeaux, par exemple, cela a permis de reconsidérer le quartier Caudéran de Bordeaux pour la construction (qui est un enjeu des municipales à Bordeaux).
Un rapprochement avec la Fédération Française du BâtimentAlors qu’il vient d’être reconduit pour un troisième mandat de président de l’UMF Aquitaine, Didier-Paul Armand va également diriger le Conseil des régions de l’organisation professionnelle. À ce titre, il va travailler à un rapprochement avec la Fédération Française du Bâtiment (FFB) afin de développer au niveau national un pôle logement. Confiant dans le développement de cette nouvelle synergie, Didier-Paul Armand estime qu’elle devrait offrir de nouvelles perspectives à la maison individuelle. Le président de l’UMF le constate, il y a un vrai besoin de logement aujourd’hui. De plus la maison individuelle est plébiscitée par 80% des Français. Ce qui n’étonne pas M. Armand, qui voit la maison individuelle comme un logement de socialisation : « Tout le monde doit pouvoir avoir son logement. Avoir son chez-soi, c’est être mieux avec les autres. »