L’INSEE et le CESER, partenaires pour guider l’action politique régionale, chiffres à l’appui


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L'INSEE et le CESER, partenaires pour guider l'action politique régionale, chiffres à l'appui

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 06/02/2014 PAR Solène MÉRIC

L’Aquitaine est la 4ème région française en terme d’attractivité. Chaque année, ce sont 30 000 personnes nouvelles qu’elle accueille. Un dynamisme démographique que les politiques publiques ne peuvent ignorer tant du point de vue des atouts que ces migrations représentent que des risquent qu’elles peuvent engendrer. C’est bien l’objet de cette étude partenariale entre le CESER et l’INSEE que de pointer les forces et faiblesses induites par cette attractivité.
Choisissant le prisme du développement durable, les indicateurs présentés dans cette étude s’intéressent donc, à la fois à des données liées aux dynamiques humaines et sociales, au développement économique durable et enfin à des données environnementales. En outre, afin d’identifier au mieux les leviers d’une action politique à créer ou à adapter, chacun des ces trois grands piliers, organise les indicateurs choisis en fonction des opportunités, des risques ou des points de vigilance qu’ils représentent au regard d’un objectif de développement équilibré de l’Aquitaine.

Saisir l’opportunité de limiter le vieillissement de la populationAu total, l’ensemble du document se base sur une trentaine d’indicateurs tels que le vieillissement de la population, l’évolution de la part des jeunes non insérés depuis 10 ans ou encore l’évolution des modes de déplacement domicile travail entre 1999 et 2010. Autant d’indicateurs qui eu égard aux «performances» de l’Aquitaine forment, pour Luc Paboeuf, Président du CESER et Jean-Michel Gautheron, un véritable outil «d’aide à la décision politique».
Concernant par exemple les dynamiques humaines et sociales, la croissance démographique pourrait être une opportunité pour limiter le vieillissement, suggère l’étude. Excepté qu’au vu du profil des migrants en Aquitaine, qui sont en grande partie de jeunes retraités, elle révèle également que le mouvement naturel ne va pas dans le sens d’un rajeunissement, la population aquitaine etant d’ailleurs plus âgée que la population française ou que sa voisine Midi-Pyrénées.
L’enjeu est donc pour les politiques publiques locales de parvenir à mieux capter des populations plus jeunes, soit en attirant des migrants plus jeunes soit en retenant davantage les jeunes aquitains de 20 à 29 ans sur le territoire, ou encore en améliorant la fécondité régionale. Pour cela «les responsables politiques peuvent par exemple agir sur les politiques liées à la petite enfance, sur les mobilités professionnelles, sur la question du «second emploi» dans le couple, etc…» explique Luc Paboeuf. Une étude qui en toute logique sera appelée à se renouveler, permettant ainsi de mesurer l’efficacité des adaptations de l’action politique, si toutefois les élus s’en saisissent.

Etude consultable et téléchargeable: http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=4&ref_id=20661

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