L’hôtellerie-restauration, « un métier passion »


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L’hôtellerie-restauration, « un métier passion »

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 13/12/2019 PAR Sybille Rousseau

Aujourd’hui, en France, 150 000 emplois sont à pourvoir dans les métiers de l’hôtellerie restauration, dont 1/3 en Nouvelle-Aquitaine. « Il ne faut pas oublier que nous sommes une très grande région, riche de douze départements, donc oui aujourd’hui nous proposons sur le seul territoire néo-aquitain près de 50 000 emplois », souligne Franck Chaumès, vice-président de l’UMIH33. Plongeurs, serveurs, cuisiniers, commis… Le secteur d’activités recrute tous types de personnels pour tous types de profils. Mais seulement voilà, en face, les jeunes sont difficiles à convaincre. « Le travail dans la restauration n’est pas de tout repos. C’est vrai ! Les horaires sont contraignants, fragmentés et denses. C’est véritablement un métier passion. » L’UMIH33 ne s’avoue pas vaincue pour autant, bien au contraire !

Exp’Hôtel, un véritable vivier…
La confédération des métiers de l’hôtellerie restauration tente de trouver des solutions pour convertir à cette passion du métier. Pour preuve, lors du dernier salon Exp’Hôtel qui s’est tenu du 24 au 26 novembre dernier, une journée dédiée à la formation et à la transmission était organisée. Des centaines de jeunes formés aux métiers de l’hôtellerie y étaient ainsi conviés. « Cette journée fut un réel succès. D’autant que nous avions organisé un concours pour cette jeune génération. Ainsi, l’ambiance était bon enfant, les uns soutenaient leurs amis qui concourraient sous l’œil avisés de chefs de renom. » Pour le prochain salon qui a lieu dans deux ans, Franck Chaumès espère bien que 80 % des écoles d’hôtellerie de la Région ferment leurs portes pendant une journée afin de donner la possibilité aux jeunes de se rendre au salon pour échanger avec les professionnels de la discipline. « C’est une occasion unique pour eux de rencontrer autant de professionnels en un seul et même lieu. »
Aujourd’hui, ce dernier déplore que tous les organismes de formation ne jouent pas forcément le jeu. « Certains m’ont dit qu’il serait difficile pour ces jeunes de se rendre au salon à 10h ! Il faut les habituer dès maintenant aux horaires et puis si on leur dit que c’est pour rencontrer des professionnels je ne pense pas qu’ils y aillent à reculons ! » Le vice-président de l’UMIH33 pointe quelque peu du doigt certains formateurs qui ne véhiculeraient pas forcément une très bonne image des conditions de travail dans l’hôtellerie restauration. « Des formateurs étaient des professionnels avant de rentrer dans le monde de la formation. Certains n’ont pas une image très positive du métier. C’est cette image-là malheureusement qu’ils transmettent aux jeunes et il faudrait que cela cesse afin de ne pas décourager la jeune génération. » Et, si, avant, la formation n’était pas indispensable pour travailler en cuisine, « aujourd’hui il est nécessaire de connaître les rudiments, d’autant que dans notre région nous possédons des écoles d’hôtellerie très performantes. » Le Salon Exp’Hôtel serait donc un levier pour pallier au manque de main d’œuvre et susciter des vocations.

Un Appli pour tout solutionner
L’UMIH33 vient également de lancer une application smartphone B To B pour faire que l’offre rencontre la demande sans intermédiaire. L’Appli a été baptisée U Me Job. Elle propose aux 12 000 adhérents de l’Union ainsi qu’à tous les autres professionnels de ce secteur d’activités de recruter par compétence et par géolocalisation en déposant des offres d’emploi directement sur l’appli. En face, chômeurs, salariés, étudiants, bénéficiaires des minima sociaux, après inscription gratuite, peuvent consulter ces offres d’emploi de différentes natures (CDD, CDI, extra, très ponctuelle). Des offres géolocalisées pour permettre une accessibilité optimale. L’UMIH33 table sur 50 000 potentiels candidats. Cette appli n’existe nulle part ailleurs en France, c’est une innovation, « une première et nous pensons vraiment qu’elle peut répondre à notre manque de personnel », conclut Franck Chaumès.

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