Comptant pas loin de 10.000 âmes et de solides infrastructures, le Grand Parc tient à prouver qu’il garde son esprit jeune et dynamique, et que son festival est fait pour durer et promouvoir sa ville aussi bien que sa région. Ce rendez-vous rituel n’a en effet rien à envier à la récente fête Fête du Vin puisque lui-aussi s’étale sur plusieurs jours, réunit toutes les tranches d’âge et peut même se vanter de savamment mélanger les genres, chose que les grands crus bordelais ne peuvent se permettre.
Des compositions diverses.
De la comédie musicale des enfants du Grand Parc qui ouvrent le bal des animations, en passant par un Forum sur la vie du quartier, une sieste musicale menée tambour ronflant par Musiques de Nuit, le vernissage d’un Street Addict, jusqu’au gâteau d’anniversaire supplanté de flammes et pétards, le festival s’ouvre véritablement à tous. Au monde et à ses interrogations, tout autant qu’aux enfants qui s’en inquiètent moins. A l’illuminé Naturaliste qui incarne tour à tour une éponge sauvage frétillante ou un rat kangourou qui ne parvient plus à ouvrir sa poche. Ou au poète urbain qui écrit en mémoire des victimes du génocide rwandais. Autant de personnes si différentes que vous pourrez croiser durant ces quatre jours de fête au Grand Parc.
Au cœur de celle-ci se tiendra également le Village de GPF, où quelques caravanes peu communes auront élues domicile : celle de Chris Pillot et de son live painting, de Jérôme Laborde et de ses projections, ou encore de Jacques Franceschini et de ses sculptures ludiques. La Table Géante d’Evento sera à nouveau de sortie pour profiter aux estomacs grondants, alors que les oreilles averties préféreront y découvrir un DJ de la radio Nova, ou bien un featuring entre le rappeur Tiziman et le percussionniste Doudou Sata.
Plus d’informations sur le site Web2a.org.