L’attitude de la BNP scandalise les salariés de Cofinoga


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L'attitude de la BNP scandalise les salariés de Cofinoga

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 15/02/2012 PAR Nicolas César

« BNP vient d’annoncer 6 milliards d’euros de bénéfices, en baisse certes, mais bien au-dessus des espérances. A qui profite le crime? Le groupe déploie des PSE (plans de sauvegarde de l’emploi, ndlr) à tour de bras, délocalise à l’étranger (…) asphyxie l’activité économique », s’indignent les syndicats, dans un communiqué. Ceci étant, le bénéfice de BNP Paribas a chuté de près de 23% l’an dernier, reconnaît l’intersyndicale du site Laser Cofinoga à Mérignac. Mais « avec seulement 1 ou 2% de cette somme, il n’y aurait plus lieu de faire un PSE (plan de sauvegarde de l’emploi) chez Cofinoga. Cet argent permettrait de relancer une véritable dynamique de croissance de l’activité », déplorent les syndicats.

Les syndicats de Cofinoga interpellent Nicolas Sarkozy
Lors de la présentation des résultats annuels de BNP Paribas, mercredi, Jean-Laurent Bonnafé, directeur général de la banque, a justifié le plan social au sein de Cofinoga en invoquant la loi Lagarde de 2010, relative à l’encadrement du crédit à la consommation. Une loi, qui a provoqué une chute de 50% de la demande de crédits renouvelables, en deux ans, selon le courtier Empruntis.com. Conséquence, le bénéfice net de Cofinoga a plongé de 48,2% au premier semestre 2011, à 30,8 millions d’euros, accusant « de lourdes pertes » sur l’ensemble de l’exercice écoulé, a indiqué son président, Philippe Lemoine. Résultat, 433 postes seront supprimés, afin de tenter de renouer avec les bénéfices d’ici à 2015. « On préfère satisfaire l’actionnaire plutôt que de jouer son rôle d’acteur économique », regrettent les syndicalistes. Dans un communiqué, la ville de Mérignac a indiqué continuer à soutenir leur combat. Les syndicats ont déjà interpellé le Premier ministre François Fillon lors d’un récent déplacement à Bordeaux. Aujourd’hui, ils se sont adressés à Nicolas Sarkozy. « A partir de combien d’emplois sacrifiés pour des motifs boursiers le pouvoir s’autorise-t-il à intervenir ? », ont-ils demandé au président de la République. La réponse du président, officiellement candidat, depuis ce soir, est désormais très attendue.

                                                                                                                          Nicolas César

Crédit photo : Aqui

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