L’aéroport de Bordeaux a moins souffert que d’autres des conséquences de l’éruption volcanique en Islande


Kevin PERROTTET

L'aéroport de Bordeaux a moins souffert que d'autres des conséquences de l'éruption volcanique en Islande

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 18/05/2010 PAR Joël AUBERT

Cinq cent soixante deux vols ont été annulés, soit 14% du total des vols prévus, et une perte de 35000 passagers correspondant à une baisse de 17% du trafic global. En un an, d’avril 2009 à avril 2010, l’aéroport  a enregistré une baisse de 4,2%. Mais avant cet évènement, le trafic global du mois atteignait +15% et l’aéroport a comptabilisé tout de même 274 900 passagers sur l’ensemble du mois d’avril et sa croissance, pour les quatre premiers mois de l’année, reste positive de +1%, et de +25,4% pour le trafic international.

Des pertes moins importantes qu’ailleurs
En avril 2010, les vols nationaux représentaient 162 000 passagers soit une diminution de 16,9% (par rapport à avril 2009), dont 98500 passagers concernés pour la desserte vers Paris. Cela représente au total pour les deux aéroports parisiens (Roissy et Orly) une perte sèche de -21,6%. Il y également eu des conséquences sur l’ensemble des autres liaisons domestiques vers Lille (-23,1%), Nantes (-20,8%), ou Lyon (-19,4%; seules les liaisons vers l’aéroport de Marseille ont légèrement progressé de +1,1%. Cependant, au niveau du trafic global, l’aéroport de Bordeaux n’est pas le plus pénalisé (-4,2%), puisque certains aéroports français ont enregistré une diminution du trafic allant jusqu’à -14%.

Photo : Kevin PERROTTET

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