Immobilier : la hausse des prix en Gironde va se poursuivre


La Chambre des notaires de Gironde présente les chiffres clés de l'immobilier en 2020.

Yoan DENECHAU | Aqui

Mathieu Massie, Président de la Chambre des notaires de la Gironde

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 08/03/2021 PAR Yoan DENECHAU

Covid oblige, le volume des ventes de biens immobiliers a baissé (- 8,7% en moyenne) en Gironde sur la période du 1er décembre 2019 au 30 novembre 2020. Pourtant, les prix, eux, ont continué de monter et ce n’est pas prêt de s’arrêter. « Une démonstration de l’attractivité du département » d’après les notaires, avec toutefois de nettes disparités en fonction des secteurs. On fait le point.

« Le marché de l’immobilier girondin se porte bien ». Maître Mathieu Massie, président de la Chambre des notaires de la Gironde est optimiste pour l’avenir de son secteur. En effet, malgré un volume de ventes en baisse de près de 9% en moyenne sur le territoire « les prix augmentent de manière significative selon les types de biens », souligne-t-il. Ainsi, les prix au mètre carré augmentent en moyenne de 8,8 % pour les maisons anciennes, 4,6 % pour les appartement neufs et 4,5 % pour les appartements anciens.

Envolée des prix dans le Médoc

« La tendance 2021 est à l’augmentation des prix avec une accélération sur le bâti ancien », prévient Maître Sébastien Cêtre, notaire de la métropole bordelaise. Le juriste décrit un phénomène de stabilisation des prix à Bordeaux (avec un prix médian à 4520 euros du mètre carré), qui reste toutefois la deuxième ville la plus chère de France, hors région parisienne, derrière Lyon. Ces prix élevés, d’autres communes de la Métropole en tirent profit. « Quand Bordeaux est trop chère, on se reporte sur d’autres villes. Par exemple, à Cenon ou Mérignac, nous constatons une hausse des ventes, accompagnée d’une hausse des prix [+12% pour Cenon et +10% pour Mérignac, NDLR] », reprend Maître Cêtre.

En dehors de Bordeaux Métropole, plusieurs secteurs girondins affichent, eux aussi, une forte hausse des prix. Ainsi, pour les maisons anciennes, les prix augmentent en moyenne de 9 % sur le Bassin d’Arcachon, 7 % sur le Médoc (avec des pics à +18% à Macau, Pauillac et Margaux-Cantenac notamment) et 4,4% sur le grand Libournais (+18% à Saint-André de Cubzac, +17 % à Coutras et +14% à Libourne). Le prix des terrains à bâtir lui aussi augmente, surtout autour du Bassin d’Arcachon, de Bordeaux Métropole et du Médoc, ce qui induit une légère inquiétude chez les notaires de Gironde. « Un point de vigilance est à noter : nous nous attendons à une raréfaction des terrains à bâtir, du fait des stratégies urbaines », affirment-ils.

Le bilan 2020 des chiffres clés de l’immobilier en Gironde est à retrouver sur le site de la Chambre des notaires de la Gironde.

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