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PUBLIÉ LE 15/12/2011 PAR Solène MÉRICSur le périmètre d’étude de l’OIH, à savoir l’agglomération bordelaise élargie à la Haute gironde, et le Bassin d’Arcachon, les ventes au troisième trimestre 2011 sont en baisse par rapport à 2010. Une baisse qui n’inquiète pas outre mesure les professionnels. En effet, cette baisse fait écho à la forte baisse des ventes sur le seul secteur du bassin d’Arcachon, qui s’explique selon Pierre Coumat « par par un cycle de vente plus court que le cycle de montage des opérations immobilières ». Au total cette baisse sur le Bassin d’Arcachon est donc plutôt « très bon signe » sur la qualité du marché, s’enthousiasme-t-il.
La CUB: le moteur de la dynamique
Autre raison d’enthousiasme pour le Vice-président de l’Observatoire, et ses deux confrères promoteurs-constructeurs : « la CUB continue à avoir une très bonne activité ». En effet, le nombre de ventes progresse de 2374 ventes à 2539. Des chiffres qui confirment la CUB dans son rôle moteur tant sur des territoires comme « Pessac, Mérignac, Talence ou Gradignan » que sur la Rive Droite qui, jusque-là totalement ignorée par l’habitat collectif, témoigne d’une « réelle montée en puissance ». Au total malgré la baisse des réductions d’impôts et la fin annoncée du dispositif Scellier, l’intérêt des investisseurs et la dynamique du marché sont bien présents. « C’est une dynamique qui est réellement portée par l’attractivité du territoire et les grands projets urbains de la métropole » affirment les trois représentants de l’OIH. Le concept des 50 000 logements supplémentaires lancés par la CUB, est donc, on le constate déjà, un enjeu bien compris par les acteurs de l’habitat collectif…
3500€ le m² à la vente
Côté prix, les chiffres et les courbes fournis par l’observatoire, sont quant à eux, en constante augmentation. Pour un logement, en collectif dans la Cub, comptez en moyenne 3500€ le m²… de quoi limiter l’accession à la propriété et d’autant plus si vous cherchez une surface un tant soit peu confortable…Un chiffre que les investisseurs eux-mêmes reconnaissent trop élevé… « On sait qu’il faudrait que le marché se situe autour des 3000 € en moyenne pour retrouver une part plus importante de propriétaires et notamment de primo-accédants » souligne Denis Luthereau.
Un chiffre qui leur pose aussi problème au niveau du logement social… Si les trois professionnels, ne nient pas la nécessité de créer ce type de logement, le taux de 25% qui leur est imposé ne leur semble pas forcément pertinent partout, et particulièrement dans « petites opérations, où le prix du foncier pèse particulièrement ». Car « si on doit vendre à 2000€ le m² pour du logement social ça veut dire qu’on devra vendre à 4000€ les autres logements. Il faut effectivement viser des prix maîtrisés mais c’est au coup par coup qu’il faudrait pouvoir négocier ». Des négociations qui selon eux s’imposent d’autant plus au regard de la conjoncture et de la grosse inconnue que représente 2012.
Photo: Aqui.fr
Solène Méric
