Guy Arias, portrait d’un disquaire en or


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Guy Arias, portrait d'un disquaire en or

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 17/07/2012 PAR Lise Gallitre

En 1965, au moment où Guy Arias décide d’ouvrir son magasin, le centre-ville compte 8 ou 9 disquaires. Quelques années plus tard, il n’y en a plus qu’un, lui. Le ton est donné. Dans les années 70 et 80, le magasin Arias fait en effet figure d’exception à Bordeaux, et ailleurs aussi : on y trouvait tout, on y écoutait tout, on avait affaire à quelqu’un qui connaissait tout en ce qui concernait la musique. Un vrai disquaire en somme, très loin des actuels grands magasins où disques, DVD et livres en tous genres se côtoient dans une indifférence générale. L’indifférence, mot inconnu au bataillon au 75 et au 93 de la rue Porte Dijeaux tant l’intérêt et l’investissement du maître des lieux étaient absolus, et sincères. Pour parler 2012, le magasin de Guy Arias était incontestablement « the place to be », pour les amateurs de musique comme pour les musiciens et chanteurs eux-mêmes d’ailleurs. S’il faut trouver un point commun à Frank Sinatra, Johnny Hallyday, Nicoletta, Eddie Barclay ou encore Régine, c’est bien lui, Guy Arias, LE disquaire qui a fait vivre la musique à Bordeaux pendant plus de vingt ans. Petit exemple pas si petit que ça : il est le premier en France a avoir eu entre les mains deux disques qui font aujourd’hui figure de référence: l’un des titres soul les plus vendus des années 1970, Shaft d’Isaac Hayes et le désormais célébrissime Thriller de Michael Jackson, rien que ça.

Un carnet d’adresses digne des plus grands
Au cours de ces deux décennies riches en musique et en rencontres, Guy Arias s’est imposé comme un personnage incontournable dans le monde du spectacle. Et le monde du spectacle a bonne mémoire: en 1978, il reçoit un disque d’or (une première pour un disquaire), récompense du métier pour « tous ses services rendus au disque ». Restons dans les distinctions, et pas des moindres, en 1996, Guy Arias est fait Chevalier des arts et des Lettres et six ans plus tard, en 2002, c’est au tour de l’insigne d’Officier des arts et des lettres de rejoindre les mains de notre bordelais désormais sacré. Voilà qui est dit. C’est en 1989, au moment de l’ouverture du magasin Virgin, que Guy Arias va fermer son magasin et devenir responsable des relations publiques pour la librairie Mollat. Au même moment, ami avec le directeur de l’UGC Pierre Bénard, il va concourir à l’organisation des avant-premières et va de ce fait recevoir les acteurs et actrices lors de leur passage à Bordeaux. Ainsi, depuis plus de vingt ans, il accueille des personnalités dignes de ce nom et partage avec eux repas et bons verres de Bordeaux. Toutes ces rencontres sont alors autant de noms célèbres devenus familiers pour lui; Patrick Bruel, François Berléand, Jean-Paul Rouve, Julie Gayet, Judith Godrèche, Vincent Lindon, Muriel Robin…

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