Glenn Ferris, invité parmi d’autres d’une soirée du Festival « Jazz and Wine ».


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Glenn Ferris, invité parmi d'autres d'une soirée du Festival "Jazz and Wine".

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 03/08/2011 PAR Laura Jarry

« Stratégie oenotouristique » ?
Les termes sont prononcés, dans les discours d’introductions au spectacle. Après l’intervention de Philippe Madrelle, honoré d’être présent et qui souhaite apporter son soutien aux viticulteurs en difficulté, celle de Jean-Jacques Quesada fut celle qui résonna le plus dans cette salle à la chaleur orageuse. Ce saxophoniste, qui lors de cette nuit quitta son instrument de prédilection pour une clarinette, rappela que le festival était associé à la campagne de sensibilisation au don de moelle osseuse. Que le talentueux Mike Brecker soit décédé après avoir attendu deux ans une greffe de moelle, cela émeut ; de savoir qu’en France, 2000 personnes ont besoin de cette greffe par an, et qu’en 2009, ils étaient seulement 1500 à l’avoir reçue, cela choque.
On est donc loin d’une stratégie touristique dans ce festival. Il est ici question de cœur, d’amitié. Comme ils le jouent si bien, ils sont des « Stablemates », en français des « copains d’étables », autrement dit, de vieux poteaux qui se retrouvent sur la même scène, juste pour le plaisir de jouer ensemble.

Entre amis virtuoses.
Accompagnant donc Jean-Jacques Quesada, le contrebassiste Thomas Bramerie et le batteur Sangoma Everett savent faire preuve de calme et de talent ; et il en faut, pour accompagner les trois autres pointures qui le suivent. Laurent de Wilde pourrait tenir le rôle du chouchou, de l’élève surdoué qui survole son piano de ses doigts magiques et en ressort tous les genres ; alors que le saxophoniste Pierrick Pedron prendrait le rôle du garçon classe, celui qui part dans des délires mélodiques autant qu’il suit la note parfaitement. Et pour compléter ce quintet magique, il fallait un tromboniste merveilleux, un nom connu et qui résonne, un compositeur qui apporte ses notes et ses bonnes vibes au groupe. Glenn Ferris (qui clôturera aussi le Festival, le 1er septembre).
Reprenant deux de ses titres, l’excellentissime « Pudge » et le dansant « Sud Ouest Jump », ce groupe formé simplement pour cette scène font preuve de respect mutuel, se reculant pour laisser la place aux monologues des autres. Dans l’esprit parfait du Festival « Jazz and Wine », et comme l’a cité Philippe Madrelle, Verlaine disait, assez justement, en son temps : « De la musique avant toute chose ».

Laura Jarry.

Crédit Photo : Aqui.fr
Dernières dates : Château Latour-Martillac – 9 août, à 21h (avec Billy Hart, Rosario Giuliani, Stéphane Belmondo, Jean-Jacques Quesada, Yoni Zelnik et Pierre de Bethmann) ; Château Faugères (Saint-Emilion) – 1 septembre, à 21h (avec Glenn Ferris, Don Moye, Darryl Hall, Kirk Lightsey, Jean-Jacques Quesada et Jean Toussaint).
Réservations (et informations) sur le site du Festival Jazz and Wine.

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