Ford s’engage à maintenir 1 000 emplois à Blanquefort


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Ford s'engage à maintenir 1 000 emplois à Blanquefort

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 24/05/2013 PAR Nicolas César

« Ce n’est pas encore un aboutissement mais c’est une nouvelle étape, » souligne Véronique Ferreira, maire de Blanquefort. Ford s’engage à maintenir 1 000 emplois dans son usine au moins pendant 5 ans et va investir plus de 120 millions d’euros. En échange, l’Etat apportera 12,51 millions d’euros d’aides, tandis que les collectivités territoriales donneront 7 millions. A partir de juillet, une boîte de vitesse automatique nouvelle génération, la 6F35, va être fabriquée sur le site. Elle équipera le 4×4 compact  Ford Kuga et la future grande berline Mondeo sur le marché américain et européen. Un investissement de 90 millions d’euros.

Les syndicats vigilantsA l’issue de ce comité de pilotage, Philippe Poutou, délégué CGT, ex candidat NPA à la présidentielle, s’est dit « satisfait ». Mais, les syndicats restent « vigilants ». Selon leurs calculs en effet, les projets annoncés par Ford ne permettraient de pérenniser en fait que 800 emplois. D’ailleurs, l’intersyndicale, CFDT, CFTC, CGT et UNSA, a appelé à un rassemblement ce matin à 9 heures et a symboliquement réinstallé un logo « maison » de Ford sur le site. Le vrai logo doit arriver en août. L’annonce a été faite ce matin. Parmi les notes dissonantes, Alain Juppé, le maire de Bordeaux, vice-président de la communauté urbaine de Bordeaux, a fait un communiqué pour expliquer son absence, « ne voyant pas la nécessité d’assister à une réunion qui « n’apporte pas d’élément nouveau ». Selon lui, « ce qui compte aujourd’hui, c’est la réussite du projet industriel » de FAI (Ford Aquitaine Industrie), qui « doit pouvoir redevenir un fleuron du groupe Ford ». Au-delà de son accompagnement financier, Alain Rousset, le président de la Région Aquitaine, a quant à lui, exprimé sa « volonté d’engager avec le groupe un partenariat sur la durée afin de renforcer son ancrage territorial en Aquitaine ». Il s’agit en particulier de l’aider à développer des liens durables avec l’Université pour consolider le savoir-faire technologique de l’entreprise, renforcer la sous-traitance locale pour optimiser son organisation industrielle et améliorer sa compétitivité, et poursuivre les efforts en termes de formation pour améliorer l’employabilité et le niveau de qualification des salariés. La partie n’est pas encore gagnée, mais le site a retrouvé des couleurs. N’oublions pas qu’aujourd’hui, seuls 300 salariés travaillent dans l’usine.

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