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PUBLIÉ LE 08/02/2013 PAR Solène MÉRIC« Fin janvier, ils étaient 272 jeunes recrutés sur 340 offres d’emplois proposées. Sur ces 272 contrats, 200 ont été conclus en janvier », le mois de janvier marque donc bien une accélération de la mise en œuvre du dipositif. Une accélération qui ne cesse de se confirmer, puisqu’au 8 février, de nouveaux chiffres annonçaient 357 conventiosn emplois d’avenir réalisés soit 85 supplémentaires en 8 jours. Des chiffres visiblement très satisfaisants pour la Directrice régionale.
Des interrogations côté employeursSi la mise en œuvre du dispositif semble bel et bien lancée sur sa phase ascendante, Maryse Dagnicourt-Nissant identifie deux freins principaux qui ont jusque-là expliqué le démarrage en douceur des emplois d’avenir. Le premier est lié au vote des budgets des collectivités territoriales employeurs potentiels des jeunes. Si 75% du salaire est assuré par l’Etat l’autre partie, revient à l’employeur. C’est donc un budget à faire valider par les instances internes.
Second frein, constaté par la Directrice régionale, « non pas des réticences, mais quelques interrogations du côté des éventuels employeurs quant au public ciblé. » Afin d’y répondre au mieux et d’apaiser les doutes, une campagne d’information va être mise en place à leur attention afin de leur présenter le public ciblé. «Qui ils sont, quels âges, le fait qu’ils ont déjà un peu travaillé, qu’ils ont quelques compétences et expériences. L’objectif est de mieux informer les employeurs potentiels pour créer plus de confiance et d’appétence par rapport à ces emplois et à leurs bénéficiaires».
Mailing, marketing direct et négociationsUn effort supplémentaire d’information qui devrait donc démarrer fin février à travers notamment « une campagne de mailing, mais aussi la mise à disposition d’information sur la plateforme téléphonique dédiée aux employeurs ainsi qu’en mars des démarches de marketing direct » détaille Vincent Poux, directeur de la communication de Pôle emploi Aquitaine.
Enfin, pour que la dynamique constatée continue, Maryse Dagnicourt-Nissant a annoncé que des négociations sont en cours avec le Conseil général de Gironde, le Syndicat de collectes des ordures ménagères du Libournais, la Cub, la branche des établissements sanitaires et sociaux,ainsi qu’avec les centres de gestion territoriaux. «Ces négociations sont mises en place pour aider ces acteurs à recruter, cibler les emplois pouvant être créés et bâtir la formation nécessaire. Des discussions sont aussi en cours avec la SNCF ou encore la Poste», précise la Directrice régionale.
