Des maillots de bains éco-responsables


Faïza Chaib est pneumologue à Lormont. Depuis mars dernier, elle s'est lancée dans l'entreprenariat en créant sa propre marque de maillots de bains éco-responsables.

Maillots de bains collection OLETI.@Camille Brignol

Maillots de bains collection OLETI.

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 22/06/2021 PAR Mélanie Philips

Faïza Chaib est pneumologue à Lormont. Depuis mars dernier, elle s’est lancée dans une nouvelle aventure… l’entreprenariat. Après avoir vécue en Nouvelle-Calédonie, où la vie tourne autour de la nature et de l’océan, du surf et de la plongée elle a voulu créer une marque de maillots de bain qui lui ressemble : Opuhi Swimwear. Une marque respectueuse de l’environnement avec du nylon recyclé à base de plastique marin, «  une matière recyclable à l’infini ».

Opuhi ? C’est la rose de Tahiti. Après avoir vécue en Nouvelle-Calédonie, la pneumologue de 36 ans s’est installée dans un cabinet à Lormont. Ce projet de ligne de maillots de bains murissait en elle depuis un moment, mais elle voulait absolument une fabrication à base d’une matière recyclée : du nylon régénéré à partir de déchets plastiques marins, comme les filets de pêche et bouteilles en plastiques. Ces déchets sont récupérés en mer puis traités, recyclés et à nouveau filés. Un nouveau vêtement est fabriqué à partir de ce fil recyclé. « J’ai donc attendu d’être en Métropole pour avoir accès à ces matières car elles viennent d’Italie. Pour être cohérente dans cette démarche éco-responsable, je voulais que tout soit produit en France. »

Made in France

En dehors des tissus, l’intégralité des partenaires sont français, que ce soit pour les accessoires, le web design, la photographie, ou encore la production. Pour la production, la jeune femme avait une réelle volonté de faire travailler des acteurs locaux. « Ça a été un petit peu compliqué de trouver, surtout que les tarifs sont plus avantageux en Europe et à l’étranger. Mais je voulais vraiment que ce soit fait en France, dans un petit atelier un peu familial. » 

Maillots de bains collection OLETI@Camille Brignol

Maillots de bains collection OLETI

Faïza Chaib souhaitait que la marque lui ressemble, avec ses propres valeurs. Mais aussi pour avoir un lien plus personnel avec les piqueuses. Pouvoir se rendre à l’atelier, pouvoir demander des conseils… C’est pourquoi elle a écarté les grosses chaines de production. C’est dans le Béarn (64) qu’elle a trouvé son bonheur, auprès de l’atelier LEOPOLDINE à Bizanos

Covid positif

Une concrétisation dans un moment quelque peu « paradoxal ». Pneumologue de profession, la clinique attenante à son cabinet ouvre une unité Covid au début de la crise sanitaire. « Malgré la surcharge de travail liée à la situation sanitaire, je me suis retrouvée sans mes activités habituelles. Je fais beaucoup de surf, de plongée, de course à pied et tout s’est stoppé du jour au lendemain. Donc j’ai profité de ce temps libre, malgré la charge de travail, pour concrétiser le projet. » 

C’est à ce moment-là que Faïza Chaib lance une campagne de financement participatif, en mars dernier. « J’attendais de voir quel intérêt les gens allaient porter à mon projet et ça a plutôt bien marché. » Les maillots de bains sont donc en cours de production actuellement. Pour cette première édition, une « petite collection » avec un peu plus de 250 maillots pré-vendus. 

De pneumologue à auto-entrepreneur 

Comment peut-on réussir à allier médecine et entreprenariat ? « L’entreprenariat c’était un domaine que je ne connaissais absolument pas. Il y a beaucoup de casquettes avoir : commerciale, chargée de communication… Beaucoup de choses auxquelles je ne m’attendais pas du tout… En plus de mon activité de pneumologue. J’ai du me décharger de quelques demi-journées au cabinet. » Beaucoup de travail donc, qu’elle souhaite déléguer dans le futur. Un futur déjà bien imaginé pour cette jeune femme de 36 ans qui ne manque pas d’idées. 

Alors que la collection actuelle est en cours de confection, elle pense déjà à la suite. « On aimerait faire des combinaisons de plongée avec un caoutchouc naturel pour éliminer le néoprène, qui est une matière très polluante. » Un nouveau projet en cours de réflexion qui ne s’annonce pas si simple, puisque ce matériau n’est pas disponible en France. 


Retrouver l’intégralité des produits sur le site

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