Défi pour le climat, défi pour la jeunesse, la Région Aquitaine s’engage dans la campagne 10.10 de Yann Arthus Bertrand


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Défi pour le climat, défi pour la jeunesse, la Région Aquitaine s'engage dans la campagne 10.10 de Yann Arthus Bertrand

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 15/10/2010 PAR Isabelle Camus

Lycéens, apprentis, volontaires du service civil, environ 350 jeunes avaient répondu présents ce vendredi 15 octobre, au « Défi Aquitaine Climat ». C’est donc dans un hémicyle  plein jusque sur ses marches que les lumières se sont rallumées dans la salle Jacques Chaban-Delmas de l’hôtel de Région, après la projection du documentaire de Nicolas Hulot, Défi pour la terre. Face à eux, Denis Cheissoux, animateur de C02 mon amour,  est le maître de cérémonie d’un débat où, à la table, entre les intervenants convaincus que sont Isabelle Delannoy, scénariste de Home,  Frédéric Denhez, journalistescientifique, Monique de Marco, présidente du groupe Europe Ecologie – Les Verts au Conseil Régional d’Aquitaine,Peggy Kançal, conseillère régionale d’Europe-écologie, Stéphane Delpeyrat  vice-président régional rejoints par le Président Alain Rousset et le photographe Yann Arthus Bertrand, le consensus est unanime. Réchauffement, disparition de la biodiversité, nécessité de réviser nos  modes de vie, réflexion sur nos modes de consommation, pouvoir du choix des citoyens… « The times they are a changing », aux temps en train de changer que chantait Bob Dylan, on peut, aujourd’hui, rajouter… le temps est en train de changer.

Passer à la conscience supérieure
« La météo c’est le temps qu’il fait, le climat, c’est la météo qu’il fera dans 30 ans » amorce le journaliste scientifique Frédéric Denhez. Les répercussions sur la vigne, marqueur depuis toujours de la situation du temps qu’il fait, est la preuve indubitable que le climat change. « On vendange plus tôt depuis 50 ans et le vin ressemblera bientôt à du Martini avec des degrés d’alcool qui avoisinent les 15°, voire 17° en Espagne ». Autre manifestation des mutations climatiques, la  disparition de  la biodiversité dont Isabelle Delanoye, ingénieur agronome et scénariste du film Home, se fait le porte-voix. « Tout est lié, les forêts régulent les pluies, les sols…mais on a modifié tous les équilibres ». « On en sait davantage sur la lune que sur la biodiversité ». Actions locales pour solutions globales, consommation réfléchie et humanisée. « Ce n’est pas être d’extrême-gauche de penser à changer la structure de notre société qui nous fait surconsommer. C’est être un citoyen qui pense à ses enfants ». Tout un travail souterrain se fait un peu partout dans les collectivités et chez les citoyens, constate Denis Cheissoux pour qui « ce n’est plus à la vitesse mais à la conscience supérieure qu’il faut passer. Nous sommes dans la situation d’un fumeur de 3 paquets de cigarettes qui veut vivre jusqu’à 105 ans ».

Une signature pour moins de CO2
Suite à un débat riche d’échanges entre les jeunes de la salle et les adultes de l’estrade, la semaine du « Défi Aquitaine Climat », s’est achevée sous les applaudissements fournis des lycéens lors de la signature, entre Alain Rousset, et Yann Arthus-Bertrand, de l’engagement de la région Aquitaine à l’opération mondiale « 10:10 ». Lancée par la Fondation Good Planet, créée par le célèbre photographe, l’idée est simple : que chacun des participants à cette opération (individu, entreprise ou collectivité) s’engage à réduire volontairement de 10 % ses éSignature du programme 10.10 entre A Rousset et Y A Bertrandmissions de gaz à effet de serre sur une période de 12 mois débutant en 2010. Si plus de 150 pays et de grandes collectivités françaises, comme Paris ou Bordeaux sont d’ores et déjàengagées dans cette campagne, l’Aquitaine est la première région française à y prendre part.
Pour Yann Arthus-Bertrand l’intérêt est surtout « de donner un élan » vers la diminution de rejet de carbone par le Conseil régional. Cela dit, plus qu’un simple symbole, cet engagement succède à une réflexion de trois mois entre les équipes du Conseil régional et de la fondation Good Planet pour étudier les leviers par lesquels l’institution régionale peut tenter de réduire ses émissions de CO2. D’ici à l’heure du bilan dans un an, Yann Arthus-Bertrand, a laissé à la réflexion des lycéens présents, une citation de Gandhi, en écho aux débats de la matinée et de la semaine : « Vivons simplement pour que d’autres puissent simplement vivre ».

Solène Méric et Isabelle Camus

 

 

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