Déçus par leur relogement


Jean-Marc et Colette se remettent à peine de leur déménagement. En quelques mois, ils ont dû quitter leur logement dans le cadre du GPV. Relogés dans un bâtiment neuf rue Rabelais, ils regrettent leur ancienne habitation, plus grande et surtout moins

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Déçus par leur relogement

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 04/04/2008 PAR Vincent Goulet

En cette fin d‘après midi, l’appartement de Jean-Marc et Colette est douillet et ensoleillé. Quelques cartons traînent encore. Dans sa chambre, Jean-Marc dispose d’une impressionnante collections de petites voitures, qui ornent les murs et la bibliothèque. « Il y en a partout , c’est sa passion »explique Colette, un sourire au lèvre. Leur fille de 14 ans est allongée sur son lit. Colette vient à peine de rentrer du travail. Le couple est chaleureux et sympathique, prêt à discuter sans méfiance pour nous conter leur nouveau cadre de vie.

Moins grand mais plus cher
L’aspect de leur intérieur n’a guère changé depuis qu’ils ont déménagé. Ils sont pourtant moins à l’aise. « On ne peut pas dire que c’est vilain, mais cela n’a rien à avoir avec l’autre » explique Jean-Marc, qui a tout de même dû vendre quelques meubles et mettre une armoire de cuisine dans le salon. «Nous avions quatre balcons auparavant ». Même refrain chez leur fille de 14 ans : « Je n’aime pas ici. Ma chambre était deux fois plus grande avant ». La pièce ne dispose pas de place pour mettre un bureau, seulement le lit de l‘adolescente. Leur ancien appartement aux Garosses, un T4, leur coûtait 500 euros par mois, toutes charges comprises. Leur nouveau logement, un T3, est à 440 euros, mais sans l’eau et le gaz. Avec 65 euros d’eau par mois, cela revient plus cher pour une surface moins grande.

Quelques malfaçons
L’appartement comporte aussi quelques défauts, comme des poignées de porte mal faites. Leur palier est dehors, une grille les sépare de la rue. « C’est affreux, on dirait que nous sommes en cage ! Vous pourriez me lancer des cacahuètes à travers le grillage » plaisante Jean-Marc. Blague à part, cette ouverture comporte de sérieux inconvénients. Lorsqu’il pleut, le palier est inondé et les murs peu isolés. «On a l’impression qu’ils nous ont mis le couteau sous la gorge pour qu’on parte rapidement. Alors que nos voisins de paliers n’ont toujours pas été relogés ! » remarque, dépitée, Colette. « En fait, le bailleur a bien appris sa leçon. Il avait ce logement en tête pour nous et il nous l’a imposé », ajoute Jean-Marc. S’ils reconnaissent que le quartier est plus calme,ils affirment : « Nous ne serions jamais partis de Garosses, si nous avions eu le choix ».

Charlotte Lazimi

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