Dans le secteur du laser en Aquitaine, institutionnels, chercheurs et industriels travaillent main dans la main


Route des lasers

Dans le secteur du laser en Aquitaine, institutionnels, chercheurs et industriels travaillent main dans la main

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 12/09/2014 PAR Nicolas César

Cette table-ronde, organisée par le cluster Laphia (Initiative d’Excellence de l’université de Bordeaux) et la Fondation Bordeaux Université, visait à tisser davantage de ponts entre les milieux de la recherche, de la formation et de l’industrie dans le secteur de la photonique, de l’optique et du laser. A en croire, Eric Mottay, PDG d’Amplitude systemes, leader mondial des lasers à impulsions brèves, une société pessacaise, issue d’un transfert de technologie, dans le milieu du laser en Aquitaine, des liens assez forts existent déjà entre chercheurs et industriels. C’est d’autant plus important, que le tissu d’entreprises dans la photonique est constitué ici de PME et TPE. Ainsi, Christophe Ranger, directeur général de l’entreprise Explora Nova, société implantée à La Rochelle et Bordeaux, spécialisée dans l’analyse d’images dans la recherche pharmaceutique, est allé récemment chercher des compétences à « l’extérieur », dans les laboratoires bordelais pour décrocher un nouveau marché. « En tant qu’ingénieur, le monde de la recherche ne nous effraie pas, mais il nous manque surtout des occasions de nous rencontrer », a-t-il indiqué. « Aujourd’hui, dans le laser il faut désormais développer ces relations du côté des applications laser, qui se développent fortement aujourd’hui », a rechéri Eric Mottay. Cela fait partie des missions de la Route des lasers, le pôle de compétitivité aquitain, qui est actuellement dans la phase de « l’usine à projets ». 

Comment Laphia a rapproché Université, recherche et industrielsLe cluster Laphia est un bon exemple de la vitalité des échanges entre entreprises et monde universitaire dans le laser en Aquitaine. « Nous avons mis en place deux outils pour rapprocher Université, recherche et industriels », explique Philippe Bouyer, directeur adjoint de Laphia. Tout d’abord, le club Affiliate, qui permet à des doctorants d’être parrainés par des industriels, qui vont les immerger dans le monde de l’entreprise. « Beaucoup d’étudiants ne savent pas ce qu’ils valent dans une entreprise », a rappelé Philippe Bouyer. En échange, les industriels ont la possibilité de bénéficier d’une gamme de services par le biais de la communauté scientifique de Laphia (notification de séminaires, communication des élèves approchant de l’obtention du diplôme, possibilité de faire des présentations au sujet de leur entreprise aux étudiants…). Un partenariat avec le pôle Route des lasers, qui se révèle très efficace. Deuxième outil, « Passeport », pour valoriser et financer de la recherche de très haut niveau, qui n’a pas encore la maturité suffisante pour bénéficier de fonds de la Sociétés d’accélération du transfert de technologies (Satt) Aquitaine. Petit bémol, les « besoins des PME ne sont pas faciles à recueillir en termes de formation, car ils sont très divers », a souligné Marie-Bénédicte Vieules, chargée de mission pour le programme Idex à l’Université de Bordeaux, qui prépare la création d’une plateforme de formation initiale et continue dans le laser. « Notre objectif avec cette plateforme, qui devrait voir le jour en 2015, est d’attirer les étudiants vers cette filière dynamique, créatrice d’emplois, et de devancer les besoins des entreprises », a-t-elle précisé.  

La Fondation Bordeaux Université prend en charge le management administratif des projets avec des étudiants pour les entreprisesAujourd’hui, les mentalités évoluent, mais souvent ce sont les lourdeurs administratives qui empêchent industriels et chercheurs et étudiants de se rapprocher. « A la Fondation Bordeaux Université, nous prenons en charge le management administratif, juridique du dossier de A à Z pour soulager l’entrepreneur », a expliqué Rodolphe Gouin, directeur de la Fondation Bordeaux Université. Les résultats sont là. En 4 ans d’existence, la Fondation a levé plus de 12 millions d’euros pour financer des projets dans la chimie, les sciences politiques… Des chaires, mais aussi des projets visant à aider une entreprise dans les biotechnologies à recruter des ingénieurs pour son secteur commercial. Des échanges gagnants-gagnants entre industriels et Université. 


Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Gironde
À lire ! ÉCONOMIE > Nos derniers articles