Cynthia Fleury clôture la chaire Gilles Deleuze en venant parler justice environnementale


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Cynthia Fleury clôture la chaire Gilles Deleuze en venant parler justice environnementale

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Publication PUBLIÉ LE 29/03/2013 PAR Laura Jarry

Présent, Gérard Chausset, responsable du groupe des verts de la CUB, soulignait que cette chaire « répondait au besoin de s’élever, de s’interroger sur les conséquences de nos actes » alors que Fabienne Brugère, professeure de philosophie et présidente du Conseil de Développement Durable de la Communauté Urbaine de Bordeaux, remarquait qu’elle se faisait « dans l’esprit de Deleuze avec ce construire collectif ». Le but de ces conférences étant de « faire entendre une voix philosophique, ouverte vers d’autres disciplines, sur le monde ».

« Repenser la question juste »« Serge Moscovici disait que le XIXe siècle avait été une question politique, le XXe siècle une question sociale et que le XXIe siècle sera une question naturelle ; mais c’est la même question », résume Cynthia Fleury. La question de la justice environnementale est donc primordiale : ce concept des années 70 aux Etats-Unis est un mouvement bottom-up, « né de la crainte que les résidus et déchets toxiques soient toujours entreposés dans le même type de quartiers pauvres », liant dès son commencement la question du social et de la préservation de l’environnement.
Il faut « penser un monde éthique, un monde éco-systémique », « manier les différentes échelles, essayer de réfléchir à comment marier ces échelles », explique-t-elle. Finalement, « on est dans une interrogation prospective : comment nous pouvons réaliser un choix commun et durable ? ». Elle y ajoute une autre question, celle « de la représentation politique du vivant » : « maintenant, de plus en plus, on cherche à représenter politiquement la biodiversité, la faune, la flore etc ». Il faut d’après elle démontrer que le politique peut être l’agent d’un débricolage du système social parce qu’il ne se pose pas les bonnes questions ; et expliquer aux gens qu’on ne peut « pas avoir un usage des choses qui confine à l’abus, qu’on doit se saisir des ressources naturelles à condition d’en laisser ».

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