Interview : April Shower en concert le 29 septembre à Bordeaux IV pour l’ouverture des Campulsations


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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 25/09/2011 PAR Thomas Guillot

@qui – Vous n’avez toujours pas sorti d’album.
April Shower
C’est en cours. On a enregistré à Paris, il y a un peu moins d’un mois [juin 2010 ndla].
Des prises lives avec Kim Giani, qui est originaire de Bordeaux, et Mathias Malzieu [de Dionysos, ndla]. Des arrangeurs, le frère de Guillemette, et Laurent, le père d’Ayla et Blandine. C’est pour un album d’à peu près 11 titres qui devrait sortir pour la rentrée, je pense.
Enfin, « la rentrée », ça veut rien dire en fait.
Ça dépend la rentrée de quoi.
Ce sera vers la fin de l’année. Décembre-Janvier.
Plutôt janvier.

@ – Vous jouez avec des ukulélés, des mini-guitares… Quand vous avez joué à Barbey, il y avait eu plusieurs problèmes techniques. Est-ce qu’il y a une recherche du son avec ces instruments-là qui ressembleraient presque à des jouets ?
A.S. –
Non mais c’était horrible.
Le pire concert qu’on ait fait. Il n’y avait pas d’ingénieur du son.
On s’était pas bien entendu avec lui. Enfin, il s’était pas bien entendu avec nous.
Par contre, il n’y a pas de mini-guitares. Ce sont juste deux ukulélés. Et bien sur que c’est pour trouver des sonorités spéciales. Des fois, les compositions viennent même directement de l’instrument.

@ – Quel est votre rapport avec la scène bordelaise ? Vous vous entendez bien avec Barbey qui vous a fait joué plusieurs fois par exemple. Vous êtes souvent programmées aussi. Plus que d’autres groupes de votre âge en tout cas.
A.S. –
Avec Allez Les Filles aussi.
On s’entend bien avec tout le monde en fait. Disons que ça nous a permit de faire beaucoup de scène. C’est d’abord Allez Les Filles qui nous a un peu « trouvées », on va dire, et qui nous a fait jouer. C’est eux les premiers qui nous ont fait confiance.

@ – Est-ce qu’on vous embête souvent un interview soit parce que vous êtes un groupe de cinq filles, soit parce que vous êtes plutôt jeunes ?
A.S. –
L’un va avec l’autre. On nous demande souvent : « Ha mais vous êtes des filles ! Ha mais vous êtes jeunes ! C’est pas trop dur ? ». On répond à côté parce que la question est stupide.
Mais qu’est-ce que tu veux répondre ? On est un groupe de potes, on fait de la musique et c’est naturel. On s’est pas dit « tiens, on va faire un groupe de meufs ! ».

@ – Vous jouez beaucoup, jouez en dehors de Bordeaux et de l’Aquitaine ?
A.S. –
On a joué un petit peu à Paris.
On a fait les bars en trans’ de Rennes. On a joué pour le festival du film grolandais. C’était très drôle.

@ – Vous vous êtes rencontrées comment ?
A.S. –
En fait on était sur un forum de filles moches. Car on voulait créer un groupe de filles moches.On s’est dit qu’il faudrait qu’on le dise un jour mais qu’on oserait jamais. En fait, on l’a dit. [Rires]
Non en fait, Ayla et Blandine sont soeurs. Moi, j’ai connu les filles au collège. Et le reste s’est fait au lycée.
Après elle m’a présentée. Je les ai tout de suite trouvées très « connes ».
Et très moches.

@ – Si je me rappelle bien, à un moment donné il y a du rap en portugais…
A.S. –
En fait, je suis franco-brésilienne. Je suis née ici. Puis je suis allée habiter cinq ans là-bas pour revenir à dix ans.

@ – Ca rentre dans votre recherche pour mélanger les sonorités ?
A.S. –
Oui, en plus, personnellement je suis une grande fan de musique brésilienne dans le groupe. On est deux même.
En général on s’amuse bien. On a bien trouvé notre cobaye.
Une moche mais qui sait raper en portugais quoi.
C’était dans les critères de recrutement.

Propos recueillis par Thomas Guillot en juillet 2011

April Shower + Strip Steve + Little Balouf (et d’autres)
Le jeudi 29 septembre sur l’esplanade de l’Université Bordeaux IV, gratuit
Crédit photo : Aqui

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