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PUBLIÉ LE 27/07/2011 PAR Laura JarryHistoire d’un passé chargé.
Acquis par la municipalité de Bassens en 1991-1992 dans le but d’y installer le pôle culturel de la commune, le Domaine de Beauval fut déjà restauré en partie mais il reste encore du temps et du travail avant que le site ne soit entièrement réhabiliter. Cet espace vert appartenant au Parc des Coteaux (Grand Projet des Villes) est souvent l’objet de visites, commentées par l’agent d’animation du patrimoine et le gardien du domaine, pour ceux qui viennent de loin, mais connaît surtout un grand nombre d’habitués.
C’est au Moyen-âge qu’une forteresse fut établie pour la première fois sur le site. Le domaine passa dans les mains anglaises, celles royales de Charles VII avant d’être rendu par Louis XI à sa véritable famille, celles des De Montferrand. Après quelques temps mouvementés, le domaine est enfin vendu à Catherine de Raoul en 1726 dont la famille fait construire l’actuel château. Le lavoir entièrement reconstruit, l’éolienne et le chai du XIXe, la ferme réaménagée en dépendance culturelle (salles de musique, concerts, scènes de théâtre) sont des éléments ajoutés à l’ensemble, pour le plus grand plaisir des visiteurs.
Flânerie d’une journée pluvieuse.
Ce parc de quinze hectares n’est pas accessible aux voitures, il faut les abandonner à son entrée et préférer le vélo ou la marche à pied. Eviter les flaques dans les allées aménagés, avoir de bonnes chaussures pour celles qui le sont moins, ce n’est pas très difficile, surtout quand vos pas vous mènent vers de jolis endroits, que ce soit un grand espace dénudé ou des chemins ombragés.
Si le coq le plus proche ne sait plus où il en est et sonne le commencement à l’heure de la fin, pour aimer le Domaine de Beauval, c’est assez simple. Il faut simplement savoir apprécier les grands arbres qui ont l’air d’avoir vu naître tous les Louis réunis et les murs qui semblent avoir abrité en son temps tous ce qui portent une particule à cent kilomètres à la ronde. Regarder le château avec un œil averti, en jeter un curieux sur le lavoir ou se risquer sur les petits sentiers. Nul n’ait besoin d’avoir un chien ou d’être en couple pour aimer se promener dans le domaine de Beauval, il suffit d’avoir envie d’être au calme pour quelques instants, de s’autoriser une parenthèse, une respiration.
Laura Jarry.
Crédit Photo : Aqui.fr
