Colloque Aquitanima : quand la génétique bovine du Grand Sud Ouest rayonne au delà des frontières


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Colloque Aquitanima : quand la génétique bovine du Grand Sud Ouest rayonne au delà des frontières

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 28/05/2011 PAR Solène MÉRIC

Si le colloque Aquitanima signe la fin des circuits de l’Aquitanima tour, il marque aussi sur le salon de l’agriculture d’Aquitaine, le début de trois jours de rendez-vous professionnels et de présentations et concours de races auxquels participeront des éleveurs de neuf régions françaises et espagnoles. Une démonstration que les races du grand Sud Ouest comme la Blonde d’Aquitaine, dont il a été beaucoup question lors du colloque, ou encore la race Gasconne venue de Midi-Pyrénées, ont depuis quelques années quitté leur berceau de race pour visiter des contrées bien plus lointaines.
Une représentante des éleveurs tchèques de race bovine est venue présenter le bilan de 20 ans de présence de la Blonde d’Aquitaine en République Tchèque, de la première importation en 1991, aux actuelles recherches pour l’amélioration de la race pure sur place.
Ben Te. Voortwis, tout droit venu des Pays-Bas, ainsi que l’espagnol Francisco Sainz Allende sont quant à eux venus partager leur passion pour la Gasconne. Ils expliquent que leur choix pour cette race s’est fait d’abord pour ses qualités bouchères ; « la meilleure viande du monde », selon le néerlandais. Pour l’éleveur espagnol, c’est aussi la rusticité de la race qui l’a séduit : « le vélage se passe généralement sans problème, elles ont une bonne résistance aux maladies, elles sont économes en aliments et se sont des animaux qui s’adaptent bien et qui sont relativement dociles. »

L’exportation des techniques d’insémination
Mais plus que les animaux, l’exportation des races passe aussi par l’exportation des techniques de reproduction par insémination artificielle ou transplantation embryonnaire. Objectif : contribuer à l’amélioration génétique des animaux sur place ou à l’introduction de nouvelles lignées issues de croisements. Serge Lacaze, de France Génétique Elevage, l’organisation interprofessionnelle pour l’amélioration génétique des ruminants, cite par exemple le cas de la Nouvelle Calédonie ou du Pérou où l’introduction de nouvelles lignées s’est fait par croisement entre la race Blonde d’Aquitaine et des races locales : Blonde d’Aquitaine et Brahman en Nouvelle Calédonie, ou encore Blonde d’Aquitaine et Zébus au Pérou ! Serge Lacaze explique que pour les éleveurs étrangers l’intérêt de tels croisements est « d’obtenir une lignée à la croissance plus rapide que la race pure locale et ainsi gagner du temps sur l’âge d’abattage tout en ailleurs un meilleur rendement ».

Photo: Aqui.fr

Solène Méric

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