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PUBLIÉ LE 18/11/2010 PAR Joël AUBERTChristian Pinaudeaule rappelle volontiers : «c’est le marché qui commande la démarche PEFC. » L’idée est née lors du sommet de Rio en 1992, établissant le lien entre commerce et gestion durable de la forêt. Intéressante définition à rappeler née du sommet brésilien où la déforestation des forêts tropicales était à l’ordre du jour :« les ressources et les terres forestières doivent être gérées d’une façon écologique viable afin de répondre aux besoins sociaux, économiques et écologiques, culturels et spirituels des générations actuelles et futures. » Bel objectif qui a rencontré, ici, en Aquitaine une adhésion remarquable. Sinon comment expliquer que le comité PEFC, crée en 2002 au sein du CIBA, le Conseil Interprofessionneldes Bois d’Aquitaine, ait atteint et dépassé l’objectif initial qu’il s’était fixé.
902.000 hectares certifiés
Aujourd’hui, ce sont 902.138 hectares et 10.420 propriétaires qui sont certifiés en même temps que 1.033 entreprises dont celles qui rélaisent les travaux de reboisement. La tempête Klaus du 24 janvier 2009 a d’ailleurs contribué à renforcer l’implication de la filière forêt-bois-papier dans la certification PEFC ; en effet celle-ci s’est engagée à ce que seuls les bois certifiés soient mobilisés et stockés sur les aires de stockage subventionnées. C’est ainsi que depuis le mois de février dernier le nombre d’adhésions a beaucoup augmenté. En un an plus de 2.000 nouvelles ont été enregistrées ce qui équivaut à une surface supplémentaire de 53.000 hectares.
Besoin de pédagogie
Christian Pinaudeau n’entend pas pour autant en rester là. Conscient que la démarche reste encore peu connue du grand public, et pas assez de la profession elle-même, il entend vulgariser la marque PEFC par le biais notamment d’actions pédagogiques régulières tournées vers les collèges, les lycées, le monde associatif. Un travail de fond inséparable de la participation active des responsables de la forêt aquitaine au sein des instances européennes. La question du contrôle des transactions sur le bois y est en effet abordée avec d’autant plus d’attention que « le bois illégal » circule et doit être placé selon les directives mêmes de l’ONU sous haute surveillance. (2) Il est en effet indispensable que les efforts entrepris sur la planète pour défendre et exploiter les forêts de façon durable soient protégés des trafics de bois anonymes.
J.A
1.Christian Pinaudeau est assisté par un vice président (secrétaire) dans chacun des trois collèges: Philippe Flamant, « collège producteurs », président du syndicat des propriétaires forestiers sylviculteurs de Dordogne, Luc Lepannerer vice-président ( trésorier) du collège « transformateurs et utilisateurs », directeur général de la Forestière de Gascogne, Georges Cingal, collège « consommateurs, usagers », secrétaire général de la fédération SEPANSO, protection de la nature dans le sud ouest.
2. processus FLEGT (Forest Legaly Exchange Global Trade)
