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PUBLIÉ LE 26/10/2011 PAR Thomas GuillotIl serait bien difficile de résumer une vie aussi remplie en quelques lignes. Surtout avec une autobiographie en face. Voici quand même quelques pistes. John Cale, un jeune gallois hargneux et petit prodige de l’alto, débarque à New York à 20 ans et des poussières. Il jouera avec les orchestres les plus avant-gardistes de l’époque (ceux de John Cage, de Terry Riley, de Laz Monte Young…) avant de rencontrer celui qui changera sa carrière pour la première fois : Lou Reed. Quasiment identiques (même enfance pourrie, même caractère de cochon, même génie instantané), ils forment le Velvet Underground en 1965 pour se séparer trois ans plus tard. Dans ce laps de temps naitra une poignée d’albums majeurs dans l’histoire du rock, dont le tout premier, The Velvet Underground & Nico, sûrement responsable de la création de milliers de groupe depuis 1967. Il en ressortira aussi une rivalité très dure entre lui et son camarade. Et tandis que Lou Reed s’envolait vers le star system, Cale a préféré produire des jeunes (The Stooges, Patti Smith, The Modern Lovers…) ou renoueravec l’expérimental. En même temps, Cale sortira de nombreux disques dans les années 70 dont Paris 1919, un des plus beaux disques de cette époque. Il fut entre autres producteur, compositeur de musique de film, londonien, marié trois fois, drogué, officier de l’Ordre de l’Empire Britannique et a collaboré avec les plus grands des années 60 à nos jours (Il a participé le temps d’un morceau à l’aventure LCD Soundsytem par exemple). Il reste un des meilleurs artistes de scène que le rock ait connu. A presque 70 ans, il est toujours là, avec son caractère de cochon et son violon électrique.
Thomas Guillot
John Cale à la Rock School Barbey à Bordeaux (33)
Le jeudi 27 octobre à 20h. Prix : 25€
John Cale + Bobby and Sue à l’Atabal de Biarritz (64)
Le vendredi 28 octobre à 21h. Prix : 20€
Crédit photo : chesswithdeath
