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PUBLIÉ LE 07/01/2011 PAR Isabelle CamusAnnoncer qu’entre les jeunes et la lecture c’est la rupture n’est pas un scoop. Jouer aux jeux vidéo, écouter de la musique, tchater sur Facebook relègue le livre aux oubliettes des activités prisées par une bonne partie des nouvelles générations. Favoriser la lecture des jeunes — qu’ils soient lycéens, étudiants,apprentis — lecteurs assidus ou dégoûtés du livre,est une des priorités de l’agence du Conseil régional d’Aquitaine. Une association née de la fusion de l’Arpel (Agence régionale pour l’écrit et le livre) et d’AIC (Aquitaine image cinéma) pour devenir Écla (écrit cinéma livre audiovisuel). C’est là qu’intervient Lucie Braud, responsable du pôle développement de la lecture, mission littérature jeunesse et bande-dessinée.
La BD en guide et en DVD
S’il est un genre en bonne position dans les pratiques culturelles des jeunes, c’est bien la BD. Ça tombe pile-poil ! La région Aquitaine (mention spéciale pour Bordeaux), peut s’enorgueillir de détenir lepanel le plus élevé, après Paris, de tout ce que la Bande Dessinée compte comme corps demétiers. Des auteurs aux coloristes, en passant par les scénaristes. Petite faiblesse côté éditeurs. Une situation qui fait de Lucie Braud une Miss Bd en puissance « chargée de promouvoir tant la bande-dessinée que ses créateurs 
aquitains, parmi lesquels quelques « têtes d’affiche » et nombre d’artistes aux univers forts et originaux. Sans oublier une pépinière de jeunes talents faisant déjà preuve d’une belle maturité ». Plusieurs outils ont ainsi été réalisés dont le guide Littérature jeunesse et bande dessinée en Aquitaine qui présente 116 auteurs, illustrateurs, coloristes. Un outil auquel on peut rajouter une collection de quatre DVD : Les petits Univers de la Bande Dessinée en Aquitaine*. Pour Lucie Braud, « L’idée d’une collection de DVD est née du désir de mettre en lumière la variété des univers de création. Des documentaires plus axés sur le monde de chaque artiste que sur le côté technique ». Alfred, Emmanuel Moynot, Jean-Denis Pendanx et Sandrine Revel ont été les premiers à ouvrir les portes des coulisses de leur intimité créative.
ue sur le plan dumontage technique et financier. « Certains professeurs intègrent la BD dans leurs cours, comme c’est le cas d’Isabelle Delorme, professeur d’histoire au lycée Montaigne, qui travaille avec l’auteur Johanna Schipper ». Collèges, lycées, centres d’apprentissages et même centres de détention et maisons d’arrêt d’Aquitaine peuvent bénéficier de ce partenariat. Quatre vingt projets sont ainsi bouclés chaque année.
