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PUBLIÉ LE 12/05/2018 PAR Solène MÉRIC
Côté bovins viandes la Parthenaise, venue logiquement des Deux-Sèvres, avec sa robe froment et ses yeux en amande cernés de noir, vous fera fondre. Ayant frôlé la disparition au milieu des années 80, la race connaît désormais un développement de 5% par an ! Ouf !
La Charolaise, faut-il encore la présenter ? Très connue des amateurs de viande, elle la race qui présente le rendement en viande le plus important. Elevée un peu partout dans la région, elle affiche sur Aquitanima ses formes et sa robe crème, voire blanche. en voisine de travée de la Salers.
Reconnaissable à sa robe acajou, son poil frisé et surtout ses sculpturales cornes en lyre, la Salers originaire du Cantal, mais bien présente en Corrèze, séduit non seulement pour son lait, les connaisseurs de fromages l’auront deviné, mais aussi pour sa viande, en tant que race allaitante. Elle connaît d’ailleurs elle aussi, un développement soutenu, de 5 à 7% par an. C’est sa deuxième année de présence sur le Salon de l’agriculture de Nouvelle-Aquitaine
Enfin, les fines et gracieuses Jersiaises. Leur robe est dite fauve, et elles ont l’oeil ourlé de noir. Si les vaches présentes sur le Salon viennent du Lot-et-Garonne, leur berceau lui est anglo-normand. Finalement rien de très surprenant, quand on se rappelle que la Nouvelle Aquitaine un jour fut anglaise…. La particularité des Jersiaises : elles produisent le lait le plus riche de toutes les races bovines !
