Bordeaux : Trier ses déchets et consommer autrement. L’expérience probante d’Aquitanis aux Aubiers


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Bordeaux : Trier ses déchets et consommer autrement. L'expérience probante d'Aquitanis aux Aubiers

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 19/01/2011 PAR Isabelle Camus

Nettoyer sa maison avec du vinaigre ou du bicarbonate de soude, vieux trucs de grand-mère aussi propre et musclé  que certains détergents plus chers et polluants.  Privilégier les piles rechargeables, acheter en vrac, éteindre la lumière, couper l’eau, utiliser un cabas ( de plus en plus branché), mettre un stop pub sur sa boîte aux lettres…  Autant d’ éco-gestes acquis, pendant deux mois,  par les onze foyers volontaires, dont un gardien d’immeuble du quartier des Aubiers, pour réduire leur quantité de déchets produits. Un test grandeur nature organisé par Aquitanis, encadré par Océane, Gaétan, Elise et Lionel,  quatre jeunes, de 19 à 24 ans, du service civil volontaire d’Unis-Cité. Tout un petit monde présent dans une maison Eco-citoyenne pleine, mardi dernier,  pour un premier bilan.

Retour d’expérience encourageant

Avec une première phase d’un mois, débutée fin octobre, pour peser ce que chacun jetait, soit 227 kg et passer à 195 kg.  Puis une seconde phase, le mois suivant,  pour intégrer les trucs Le témoignage d'Eddy Durterst, membre de l'asso culturelle Urban Vibrations Schoolet astuces dispensés par les quatre volontaires d’Uni-Cité, les habitants partants pour l’expérience ont évolué vers un  mode de consommation plus conscient et moins gaspi. Serge, le gardien d’immeuble qui « faisait ça au début pour les économies et qui réalise que maintenant il fait volontairement attention ». Sans compter le virus de la transmission qu’il a attrapé pourpartager tous ses nouveaux gestes avec ses proches… Ou Eddy Durterste,membre de l’asso culturelle de quartier,  Urban Vibrations School (UVS), qui « réalise tout le travail en plus que ça représentait pour le gardien  quand lui et ses potes jetaient tout en vrac dans un grand sac. Plus que conscient au vu du volume des déchets qu’il faut faire autrement ». Constat révélateur également du fait,  qu’au-delà des chiffres et des gestes, l’opération a  su développer une richesse d’échanges et de contact  apte à transformer les appréhensions  des uns et des autres en relations humaines. Une heureuse surprise tant pour Océane, Gaétan, Elise et Lionel, les accueillis, que pour les familles pionnières des accueillants. 

Au-delà des deux mois
Liens créés, partages d’infos, échanges entre voisins, découverte du combien les modes de consommation au quotidien impactait sur son porte-monnaie, ont donné à tous l’envie de prolonger l’action en projetant, notamment, de visiter le centre de tri Astria à Bègles. Histoire de boucler la boucle en beauté et  se faire une idée du circuit complet de nos poubelles. En conclusion, si le nombre de familles volontaires peut sembler faible par rapport à l’ensemble des huit cents logements gérés par Aquitanis, c’est un premier pas vers le changement. Un changement  dont les participants comptent bien se faire l’écho lié à cette évidence : consommer mieux  influe sur la qualité de vie, même si  déprogrammer ses habitudes demande un effort au début.  Un essai que le bailleur s’apprête d’ailleurs à transformer prochainement dans le quartier de Bacalan  où le tri arrive, et où les locataires vont être amenés à passer du vide ordure dans la cuisine, au tri sélectif en pied d’immeuble. A suivre…

Pour visionner toutes les vidéos qui retracent l’expérience :
http://agissonsmieux.blog-aquitanis.fr/
 

photos : Aquitanis

Isabelle Camus


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